jeudi 10 juillet 2008

Prêtresse de la chaussée.


Elle est super.

Brave citoyenne, délicat chrysanthème parmi festivaliers et quêteux au sexe turgescent, on ne la lui fait pas.


Elle connaît la musique, et la bonne, hein.

Genre de fille qui fait la split et qui peine à garder le secret.

Faut que ça se sache.


Motricité optimale.

Aine altruiste et folâtre.

SPECTACULAR SPECTACULAR.

C’est une naturelle. Une HOOVER à respect.


C’est pourquoi lorsque le cristal de ses semelles compliquées résonne entre les lignes jaunes-orange dé-gueulasses tracées pour et par le peuple, elle n’a QUE FAIRE des plaisanciers et leurs véhicules qui empestent le Zincofax.


Elle traverse, NO MATTEURE que c’est le feu rouge.

Pas de pitié pour les croissants; la Paramount, elle, n’attendra pas.
Alors casse-toi.

F.Y.I, le feu, c’est pour les caravaniers, hein, les sans-papiers, le monde pardu dans le bois.

Ça te met en pétard?
ELLE RALENTIT.

Tu… tu klaxonnes?

Elle se raidit, interdite, et avant même que tu te saisisses la clotche, elle se sâpre le bottillon su ton bumpeure, le sein gorgé de haine, et crache au visage de tes portraits de famille en te toisant la jugulaire, HILARE.


La banquette pleine de pepé, tu lui cèdes le passage, penaud.

On ne froisse pas la citadine avertie.

On lui baise le passage.

dimanche 6 juillet 2008

Les invasions de domicile.


C’est certes remâché, mais le folklore de la chose me fait valser la glotte comme hippie dans une vente de ponchos.

D’ailleurs, y’est pas dit que le très accessible, ti-corps rayé 24/7 et débonnaire conteur champêtre Fred Pellerin - candidement assis su le boutte de ses fesses authentiques dans’ berçante en peau de légende du village avec le grand sec à Eugène (cré Eugène), drète entsoure dla pancarte antique pis ben-plus-féérique-que-toute-vous-autres du dépanneur du village (y’a toute dans cte village-là), la seule place où le monde vra qui ont les valeurs à’ bonne place comme Robert «poignard» Brodeur le fils à Toussain Brodeur (ça c’tun gars du village à Fred, conteur télégénique) chiquent des Dill pickles en se chuchotant leu' souvenirs de farfadets pis de lurette - opinerait pas de son casse Babine (du village).


Certain.


Astheure, relis le titre (RELIS-LÉ jte dis), pis remets-toi de toute c’te fantaisie-là qui t’a fait oublier ta sombre vie de pacotille pis de superflu dé-gueu-lasse (sauf si ça’rapport au village. Dans ce cas-là, t’es juste le boutte de la marde).


C’EST PARTI.


La frayeur de l’éventualité. L’hypothèse du celtique.

Le péril du pain tranché-que-même-lui-y'est-pas-sécure.

LES INVASIONS DE DOMICILE
(lunettes su’l boutte du nez de Michel Dumont pis sa voix de mystère)


Le domicile.


Les invasions.


La préposition qui unit les deux affaires.
On a affaire à un hit.


Depuis quelques étés (pas depuis la nuit des temps. C’est pas le cégep Édouard-Monpetit, icitte) c’est avec ravissement que j'enfile girdle et apparats pour accueillir avec appétit, sur lit de N’IMPORTE QUOI, le Festipeur et son vocabbe-BQ facile à mâcher par les forces constabulaires et leur petite bouche.


Des mots pour le peuple.

C'EST LE PIED.
Le fait divers émancipé.

Moi (je mets mes médicaments à jour), on me parle d’invasions et surtout, de domicile et PAN ! je suis baba.

Mince!!
Pourquoi n’en suis-je pas la digne auteuse?!

L’heureux linguiste-chapelier qui s’est abandonné aux plaisirs de la nomenclature du crime s’est nul doute payé toute qu’une terrine le soir de l’expulsion dudit argot stérile.


Quelle finesse!

Le drame accessible. L’urgence asceptisée.

Fumette et branlette pour Claude Poirier.

Donneront donc toute qu'un kick à vos salades de pétates et de peurs home made just for the locals, l'heureuse ribambelle de mots suivants (tu notes bien, hein) :

  • Individu.
  • Homicide.
  • Périmètre.
  • Suspect.
  • Parties génitales.
  • Vi-hicule.
  • Conjoint de fait.
  • Heure actuelle.
  • FOURGONNETTE ROUGE.
  • Arme blanche.
  • Population estudiantine en fuite.
  • Invasions
  • De domicile

C'est la manne. De la petite bonté en bouche.

ENFIN, la lampée d’événements qui accâble le pauvre monde comme la guigne et qui met pain, beurre et moutarde sur la table de Jean Lajoie, seront relatés *
thank God * avec la rigueur constabulaire que nous, le monde ben BEN simple qui a pas demandé à vivre, on mérite en ostine.

C’est formidable.

Et n'ayez crainte.
Cet été, mémé mordra dans l'arnaque de la vigueur de ses gencives saines ET pétrifiées dès les toutes premières notes du jingle du journal du soir, au son duquel elle se planquera systématiquement derrière ses canices de maïs en crème par vol plané, tel que suggéré par la GRC et le chef Nicolas qui, à ce qui paraît, aime ben la méthode avec des napkins et du poivre (et les sourcils tracés au feutre).


Mais ce qui me plaît le plus avec les invasions de domicile,
c’est qu’il y a suspense.


Il y a possibilité de quelque chose de grand.

De sournoiseries human.

De mort d’homme et de tâtage de biens avec lesquels
ON NE BADINE PAS.


C'est pourquoi, loin de moi la funeste idée de rompre le charme de l'actu coup-de-poing estivale au Que-bec, mais comme dirait le gars au porte-crotte bien de chez nous :


Barre tes SAUDITES portes, pis c'est toute.
(pis on se retrouve village).

jeudi 3 juillet 2008

Je craque.


Hello, c’est Cathé.
Ou Casse. Casse, ça me fait rire.

Moi qui ai la haine des blogues de type «tresses et confidences / tripes sur table / j’ai raté mon stew mais v’là mes photos de chats CHECKEZ MES CHATS, spasse j’ai des chats», voilà que me prend à l’instant cette irrémédiable envie de me faire, à mon tour, futile et gratuite.


Propos free.
Pure feeling’n’pain dans le tchesse.


S’inaugure donc ce tout nouveau segment estival extra yippy-yeah :

CATHÉ SUR L’OREILLER.


Sexé.

Mais désagréable.
Avec ce je.ne.sais.quoi de PATHÉ.


(encore plus de pathé icitte)


Ça y est?
Ça y est.


«Comment ça se fait que t’écris pu?
»
«Cathé, qu’est-ce que tu fais exactement de tes journées, EXACTEMENT?
»
«
Tes projets? Hum? Comment ça va, tes projets?»

M’a vous le dire ce que je fais. Je fais la pute.

La pute des mots.

La pute du jingle de marde.
Grande poétesse des caniveaux à l’international.


Ce que je donnerais pour être pianiste dans un bordel, jvous dis pas.


Mais à défaut d’interpréter la Marseillaise en staccato sur la fourche d’un sombre sultan, je feins la haute culture et la pertinence de la rédactrice au sommet de son art, et m'exécute en un ballet de vomissures claironnées, récital pour de beiges âmes en costards ministériels impressonnées par mon verbe et l’affriolance de mes synonymes.


Une honte.
Avec beaucoup de synonymes.

C’est pourquoi je m’interroge au coin du feu et me contemple le reflet, silencieuse.

Deux mois.

Mon cheveu a poussé.

Je suis à la page.

C’est super.


Et tut tut, ce n’est pas tout.

Je me graisse l’agenda pour condescendre grave :


J’ai posé godasse à Londres. Mykonos. Istanbul.
Dans un truck avec Les Musclés. Pas eux. Eux-autres.
Sur le parquet de mon nouveau boudoir aux effluves de Royal Ascot.
Dans les bras de gros égos.
Chez mamie.

Si ça se trouve, j'ai pissé dans ta cour.


La totale.

Aux dires de certains, je mène cette vie désinvolte-et-à-fleur-de-peau qu’on envie tant.

Je prends des risques. On m’acclame.

Je fraye avec la haute.

Je me pare de tenues qui n’ont aucun sens.


Je vis mes asti de rêves.


Ça fait que comment ce quessé que ça se fait que je continusse à rêver qu’un homme long et mince en chienne orange m’attend dans un dead-end pour me scier les bras, CHAQUE NUITTE?


On me scie les bras chaque nuitte.

Chaque nuitte, depuis 2 mois.


Y’a pire, elsé.

Mais ce segment est mien et il est extra yippy- yeah.

Merci.


Alors la haute tarte que je suis commence à saisir le propos du cancer qui danse la sarabande quelque part dans sa grosse tête.


Frêle frêle, cette brindillette de blogueuse.


Ça vous étonne, hein.

Peut-être pas.


Je ne suis que virgules et points-virgules.


Ne me reste qu’à trouver ce que j’insérerai entre.
Avec de la syntaxe pis dla moutarde.

Et calvinusse, un peu de courage.




C'est ça jvoulais vous dire.
Astheure, CHECKEZ MES CHATS.

mardi 29 avril 2008

Cachez ce «cutie» que nous ne saurions voir.


Un prestigieux casting de gensses à la plastique difficile a récemment provoqué scandale et rififi dans la ville où fut jadis tournée la très sexée et américaine série sué
gentlemen à la cuisse légère et cossue, la apparamment très escarpée ville de Pittsburgh (tel que lu dans l'enlevante description wikipédienne. Qu'est-ce vous voulez; Kurt Cobain peut pas être né partout, han).

Parenthèse justificative & impérative.
(j’ai beau relire c’te paragraphe du yâbe, c’est le Vietnam. Et je ne vous la ferai pas, il s’agit d’un post dont j’ai sournoisement reporté la publication et qui tire sur le passé-dû en salaman.)

ALARE.

Un casting de pas-jolis pour une vue d'épouvante a eu lieu à Pittsbeurgue.
C’est ça je voulais dire.

Et tut tut tut tut tut.
Nul eye-candé en bottillons nautiques ne fut convié aux dites auditions.

Ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooh non.

Cette fois, le besoin était pur; tout en finesse des Hollywoudes :

Trapus bancals, unijambistes scoliosés qui se meuvent EN GRUE et si possible, à la gencive généreuse et bien rose; il était pour eux, le pognon.

Vous savez, les moustaches molles en culottes courtes qui, malgré leur faciès aviaire, se sont vu (pour sûr) décerner l'infini privilège de tenir fermement la pancarte de classe (comme si demain n’existait pas) sur leur photos de groupe de 2e année, astucieuse tradition pour croquer sur pellicule l’insertion réussie des tarés en milieu scolaire.
Si si, vous savez.

Ceux qu’on rosse en chantant la Marseillaise.
Les pur-sang.
Les en-vrai-cuir.
Eille j’en ai tu des synonymes, ou si j’en n’ai pas.

Mais ce qui me donne le plus envie de me coiffer en tapant du pied, c’est que l’appel à tous spécifiait, en toute délicatesse et gloire, la chose suivante et anglophone :

«We’re looking for unusual body shapes, even physical abnormalities as long as there is normal mobility. Unusual facial features. We are also looking for a girl with an other-worldly look to her. Could be an albino or something along those lines. Regular-looking children should not attend this open call.»

Unusual facial features.

?

Un tape à cassette?
Une arcade sourcillière celtique?
Une commissure bluetooth?

Ça et une jeune gamine LAIDE.
Bien laide, hein, la gamine.
Et pas une attendrissante. Une puante à la mauvaise peau.

De quoi camper devant le Ronul Mcdonule pour être l'ÉLUE, han.

La petite bonté de la chose, c’est que ce matin-là, la carriériste (et feu) directrice de casting Donna Belajac, femme de fer au flair de biche, s’est nul doute coiffée d’un céleste béret, a enfilé telle une brise sa pantoufle de verre et bu son kick cola dans un chapeau melon en spécifiant, de son typewriter inondé de cette lumière divine qui n’inonde que les meilleurs :

«Some of these 'holler' people (lire gensses des collines) -- because they are insular and clannish, and they don't leave their area (on imagine parfaitement Donna qui passe une main dans sa chevelure stellaire avant de porter chapeau melon à sa lèvre parfaitement nacrée) -- there is literally inbreeding, and the people there often have a different kind of look. That's what we're trying to get.»

ET VOILÀ.
À cause DE TOÉ, DONNA, une couple de pas-beaux-des-collines font la moue su leu' balcon.
Les autres, eux, se bercent paisiblement sans questionner le caquet bas de leur parenté, heureux et surtout, très laids.

(soupir)
Ah pis auqué.
Y jouent du banjo en tirant des roches sur des canisses antiques, impatients de passer dans' tévé.

Hurray pour les Zitazunis.

vendredi 18 avril 2008

Culottes courtes et boustifaille.


Jésus que jsuis heureuse.
Outrageusement absente et garçonne, soit, mais chaude-désagréable de félicité.

Je scintille.

Comme cet octogénaire à la lèvre conviviale et charnue qui tenta en vain de me recruter, costard du dimanche à l’eau de cologne et dent unique astiquée à souhait, pour faire de la «goude business» avec ma tendre et jeune personne, vendre des voitures téléguidées et possiblement battre des carpettes en portant sa progéniture, je dirais que je fais la good life.

«It’s good business, it’s good life miss. I speak the truth, hëhëë! (hilarité portugaise).»
- vieillard libertin

ZONC.
Béate d’écrire, le kiborde lousse de toute assignation publicitaire, de recherche éperdue de ZE slogan-foudroyant-de-virtuosité-et-empreint-de-cette-lubrique-et-
entière-maîtrise-de-la-jarnigoine-populaire-sotte-et-bronzée, affranchie de la pas tuable quête de l’ULTIMATE (et astifi de) synonyme de «pesez-icitte-pour-découvrir-nos-crèmes-de-faces-de-feummes-qui-goûtent-le-Pepsi», je cesse toute promesse italienne.

Je pousserai la mine au gré du kick.

WORRY FREE.

Chemisier nautique-bohème, culottes courtes pur lin et pot de pickles en main, c'est désormais dans la Garçonnière qu'En Coulisses, regretté et sponsorisé blogue, continuera de s'extasier en de craquants-sous-la-dent billets, libre de vous entretenir de peteux et de bassesses.

Sankse Future Shop pareil, c'est à cause de toé que chu là, pis en bateau à part ça.

Mes agneaux, mille mercis de m’avoir suivie.
(pétrifiée, je tenais mon set de clé en forme de main de Freddé, juste au cas. Astheure, jsais que c’était vouzeautes.)

Baisemain complice,
Cathé.

mercredi 2 avril 2008

C’est terminé.


Ça y est, le plus grand cheval du monde a trépassé.

Une mauvaise chute. Une chute chevaline.
Du haut de ses grands’jambes de grand poney pense-bon.
C’est vrai de chez vrai, checkez.

Bon.

Pendant que vous digérez cette informace de haute voltige, je peux redéfoncer la poussiéreuse et clinquante porte de la blogosphère (le mot LE PLUS LAID après glande et troudpète) sans croiser votre regard réprobateur de mère-avec-mains-aux-hanches qui trouve que Dawson devrait rentrer chezeux au lieu de passer toute la série dans le litte de sa fille à faire des sparages de sourcils.

Ou que jsuis pingre de la clounerie hip et trendée, avec mon ti-casse en Dimitri pis mes cennes nouares cachées d'in sac de graines, allez savoir.

Sortez pas le fouette, tendres biches.
Je me remets au kiborde TUSUITE.

lundi 17 mars 2008

La glotte au ciel.


La cité de la dent diamantée et de la ride-paria se lâche lousse dans la foire alimentaire.

Mais attention.
Nul chubbé n’engouffre un truck de ti-pains fourrés aux oeufs ni ne s’exécute en un malaisant talent show de gaz haute voltige.

Il s’agit plutôt d’organes.
Des organes complices.

Abandonnés à la frénésie du moment et armés de sourcils au sommet de leur art, 16 intrépides entertainers, jeunes fous de mèche que je jalouse FAROUCHEMENT, ont réalisé avec fougue mon plus cher fantasme ever (pas de farce):

Improviser une comédie musicale où TOUT LE MONDE connaît mystérieusement les paroles ainsi que l’élégante chorégraphie et se joignent, d’un naturel décadent, au hapenning avec une face de surprise maîtrisée.

Ledit miracle s’est récemment produit dans un centre d’achats de L.A., où plaisanciers de l'aubaine ont accusé le choc avec charisme et candeur.

Patientez pour le Janitor («the working man you all ignore») et surtout, les honnêtes citoyens interrompus dans leur lunch pané et qui feignent une imperméable indifférence.
Un malaise savoureux, tout en attitude.



MAINTEMENANT.

Si ces enthousiastes bougres me volent mon deuxième plus grand fantasme EVER, ça va barder.

samedi 15 mars 2008

Vaniteuses poses.


Le très chic Vanity Fair a récemment invité une vingtaine de sulfureuses actrices et ondoyants lascars hollywoodiens à recréer de glauques scènes tirées de célèbres œuvres d’Hitchcock, l'homme à l'éternelle face de who-the-tell-are-you.

Le résultat est franchement superbe.

Comme cette sublissime scène de Dial M for Murder (1954), où Charlize Theron chausse les escarpins de Grace Kelly:


Scène originale:


Ou cette éclatante reconstitution tirée de The Birds (1964), où Jodie Foster incarne parfaitement la peur du wézo:


Sène d’origine:


Eh bien ne reculant devant rien, la prolifique femme d’intérêt Patricia Paquin a flairé la bonne affaire, et c’est donc de son passionné élan qu’elle a, elle aussi, décidé de reconstituer avec humilité une scène marquante tirée de la non moins célèbre payettesque série CHAMBRES EN VILLE, scène où, rappelons-nous, Grégory Charles nous explique avec éloquence qu’il veut manger dans la salle à manger, mais qu’y peut ben pas pcq le bum à Vincent Gratton lui fait de la pear pressure.

«J’adore le concept.
JE trouve ça vraiment super.
En fait, JE suis super.
J’AI voulu reconstituer une scène dans laquelle JE n’apparais pas, parce que JE n’ai pas besoin d’exposure et JE suis une femme et JE suis formidable»,
la très-ouverte-sur-le-monde femme de revue m’a-t-elle confié en s’embrassant les biceps.

Le produit fini est flabbergastant.

Scène originale:


Heureuse reconstitution:



À s'y méprendre.

Vous pourrez recélébrer ladite scène d’époque en vrai ICI,
mais surtout, découvrir la sélection complète des photos immortalisant, entre autres, les cuties des vues telles que Scarlett Johannson, Javier Bardem, Gwyneth Paltrow, Robert Downey Jr. et ben, ben du beau monde.

Abandonnez-vous au clic-sur-photo pour découvrir la scène originale et passer une belle veillée.

Ou fermez votre ordine pis commandez-vous quelque chose de mauvais pour la santé avec une frite.

Bon samedi souère.

jeudi 13 mars 2008

Show de catins.



Gentes gensses, good day.

C’est, malgré moi (car c’est toujours la faute d’un sale hippie), une tite affaire en retard que j’ai eu envie de m’extasier sur un autre bijou de court métrage, une animation image par image qui m’a conquise et quelque peu pétrifiée.



D’abord, impossible de rester de glace devant son grandiose titre-confetti : Madame Tutli Putli.

TUTLI PUTLI
!!!

BON.
Il est vrai que le titre ou le posteure n’est pas toujours garant du grand prestige d’une oeuvre, mais dans ce cas-ci, l’attrait du «TLI» est digne du battement de narines provoqué.

Mais surtout, c’est toute qu’un show de marionnettes…
(points de suspension induisant rêverie et confidences)

Et c’est pas du pipeau.
Les catins, l’éclairage, tout est REAL.

Les brillants jeunes hommes qui ont accouché dudit chef-d’œuvre ont d’ailleurs conçu la madame en investissant un train qui traversait le Canada, convoi à bord duquel ils ont absorbé chaque mimique, chaque bouchée de smokemeat, trace-de-banc-dans-face, nu-vite, borborygme, regard hagard, épouvante, bisibille et riffifi de passagers tantôt ravis de faire pepi dans une salle de bain d’occaze, tantôt terrassés par l’éventuelle possibilité d’être victimes de vils larcins nocturnes (ou de croiser une octogénaire pas de make-up) et ce, pendant 1 MOIS.

Même la margarine Fleishman est pas aussi authentique.

C’est donc nourris d’un ardent désir de repousser les limites du rendu impeccable que les méticuleux comparses ont réuni techniques inédites et astucieuses astuces afin d’insuffler une troublante dose d’humatité aux personnages en leur donnant… de vrais yeux.

Vous avez noté mon intonation «Découverte»?
Vous avez noté.

Pour réaliser l’impressionnant subterfuge, une analyse scène à scène DE MALADE MENTAL a permis de positionner, réduire numériquement, peindre et étalonner une à une les centaines d’expressions de «vrais yeux humains» sur les faces de catins, filmées en synchronisme avec la subtilité des mouvements de marionnettes.

Pas de farce, l’effet jette à terre.

Non seulement lesdits pantins se meuvent avec finesse, mais ils sont dotés d’un fantastique attribu que peu de gansta’s peuvent se venter de posséder en leur casse d’hermine: UNE ÂME.


Les intrépides Chris Lavis et Maciek Szczerbowski n’ont peut-être pas remporté d’Oscar ni de Jutra (gala hommage à Bratwaithe et fille), mais ils ont grassement cassé la barraque en Finlande au festival de TAMPERE du week-end dernier, parmi les plus prestigieux festivals de courts et longs métrages.

Si ça vaut la peine de passer 4 ans dans une tite pièce noire avec des polichinelles louches, ça, mes chummés!

Glauque à souhait.
Trame sonore exquise.
À voir.

mardi 11 mars 2008

Dear Boom.


Pour ses 10 ans de carrière, carriériste Boom a décidé de nous pousser une couple de notes en nous poignardant les feelings de sa plume human et ses cris du cœur longue tenue.

Cette fois, sachez que toute résistance sera vaine, car linguiste Boom redouble d’ardeur en déployant d’astucieuses stratégies pour nous reconquérir le lobe.

Pour ce faire, le parolier à la plastique rock a donc mis toute la moutarde en:

1. Tâtant le terrain de la photo avec soleil dans la face (checkez-y la BINE! Le bébé Gerber peut paqueter son stock) sans pudeur aucune,

2. Revisitant les sentiers parfaitement défrichés del’orthographique pheaute non pas chantée (il repousse la limite du challenge), mais plutôt mise en valeur au centre de cette sympathique et scintillante étoile rouge (c’est l’occaze de revoir les yeux crasses de talleure) digne des artisses qui ne se prennent pas pour un 7up,

3. Et, contre toute attente, en osant insérer une déroutante ligne QUI RIME PAS au coeur d’un poignant couplet (son dernier hit) où Boom fait face aux situations du quotidien.
Préparez-vous, ça fesse en verra:

On reste souvent trop longtemps
Sans savoir, pourquoi, vraiment
Qu’un de nous deux se décidera à y croire (notez l’audacieuse rime)
Je sais que tu veux m’en parler
Même si tu sembles m’éviter
Tu ne me regardes plus que de côté

Eh bien Boomy-love, si je puis me permettre de t’éclairer le concern (à propos de ta dernière phrase); elle a pas ben le choix, ta conjointe de fait… on n’a jamais vu ta face autrement que de côté, étol!

Pis tant qu’à être dans le vif du sujet…

Où c’est qu’elle est, ton autre moitié de face?
Pas icitte.
Ni icitte.
Icitte? Non plus.

Ça fait que chummé, comment ce kessé que tu veux qu’elle deal avec ton faciès complet si elle l’a JAMA vu?

Jongles-y, Boom.
C’est pas en poussant des soupirs pop que tu vas régler le problème.

PAR CONTRE.

(Et c’est la que la transition la plus INSIDIEUSE ever se met en place)

Si tu feels pas, console-toé en te disant que la grande surface aux campagnes publicitaires des plus recherchées te donne une chance.

UNE CHANCE, Boom.
Depuis le temps que tu la demandes dans tes tounes, ben la v’là:

Si tu pleures en caressant ton lecteur HD DVD (la technologie du futur qui a récemment perdu la game dans les hautes sphères électroniques. Bon sujet de ballade. Note ça.), sache que jusqu’au 3 avril (note ça Boom, lâche ta guitare), Future Shop te rembourse 100 piasses si tu te décides à faire le grand saut Blu-ray (ça, c’est pas le chanteur aveugle), quand t’achètes un lecteur combiné Blu-Ray/HD DVD de marque LG ou Samsung.

Bondance, j’ai jamais fait de plogue AUSSI CLAIRE, Boom.

Ah pis, puisqu’on est devenus chummés, je me risque.
C’est tu toé, ÇA?
Tu parais ben, de face.

La foule est en liesse.


La série culte qu’on sait ben pas ce qui est vrai pis ce qui est faux mais que ça rend donc toute la patente EX-CI-TING sera de retour dans votre tévé pour une ô combien THRILLING troisième saison 2009-2010 (quand vous aurez précisément 108 ans pis que vous porterez des drôles de casses du futur).

À cela, je dis HOUDELAY!!!

Radio-Canadasse, sans doute à court d’épisodes de Grand-Papa pour se patcher la case horaire, s’est décidée à mettre ses intrépides culottes pour prendre, ENFIN, une décision smarte.

C’est ben pour dire, han…
C’est toujours une couple de semaines après les avoir enlevées qu’on retrouve, dans la petite poche d’en arrière, cette mystérieuse liasse de budget, oubliée en ti-tas entre un vieux kleenex et un démo de l’Auberge du chien potelé, staring une version sexée de Vincent Gratton, avec plus d'intrigue et moins de kick.

Mais qu’importe.
Tout ce qui compte, c’est que la tévé d’état, audacieuse biche, daigne nous titiller la glotte d’un truck de moments comme celui-ci:

jeudi 28 février 2008

Que diable se passe-t-il avec les matinales émissions?


Cette semaine me sert des matins de bruit de disque qui scratche.

Vous savez, ces instants où le sourcil, de mèche avec l’oreille, manifeste le doute en se courbant l’arcade, alerte comme pas un, et vous dit :

«Hé, cathé, t’as capté? Y’a du louche à la tévé.»

VOUSME SUIVEZ?
Vous me suivez.

Alors comme j’ai récemment découvert comment me faire craire que je ne mange pas ma tite toast SEULE, mais bien EN GANG avec who ever est à la tévé le matin, le son dans le tapis et même sous la douche (parce que houpette en main, il fait bon entendre des voix ahuries par la météo), j'ai allumé l'appareil du yâbe au 5 (le 35, pour les tarés)ma dernière expérience Salut-Bonjouresque (à savourer au post précédent, mes agneaux) m’ayant provoqué la gorgée sûre.

Auqué.

Peut-être ne suis-je pas complice intime des matins de Gildor.
Peut-être n’ai-je pas déployé les efforts nécessaires pour nourrir cette complicité.
Peut-être, aussi, n’ai-je simplement pas le niveau.

Car Gildor, il est top notche.

Il sait s’émouvoir devant un bol de chips, parler exotique, chanter sexé, transformer un tirage de billets pour les Ice Capades en un happening télévisuel human et redemander sa femme en mariage par la fougue de son regard d'animateur et ce, avec le charisme de deux Gildor.

Mais ce matin, il y a eu dérapage.
Dérapage ou félicité, allez savoir.

En fait, à l’ouverture même de la tévé, trois minutes se sont écoulées sans que nul cutie ne pousse quelqu’info, charade ou statistique sportive hermétique que ce soit.

ÇA NON.
Car l’heure était à la fanfaronnade et au casual.

C'est pourquoi Gildor a tenté de faire bouger ses oreilles pendant 2 minutes.

Le silence total.

Les oreilles bougent. Un peu.
Elles ne bougent pas suffisamment.
La tension monte.

L’équipe technique se marre.
Complicité de plateau, la public aime, alors ils remettent ça.
Mais en mieux.

Rires cristallins.

Éric Nolin se dispute farouchement le spotlight avec une drôle de face cross-eye.
Ivresse.

Traveling sur Richard Desmarais qui nous fait la passe du «tournevis» avec sa langue.
Volupté.

Les oreilles de Gildor remuent.
Frénésie.

3 minutes.

C’est donc le bébédoll réjoui que, interdite, je me suis interrompu la céréale pour encourager silencieusement l'animateur countré dans son désir infiniment laborieux (mais combien légitime) de nous offrir, trippes sur table, le décadent talent show.

100% variété.
High grade, top choice meat, je dis.

Ce que j’aurais donné pour qu’Hélène Fouquet fasse un backflip.

lundi 25 février 2008

Down the drain.


Ce matin, alors que je m’affairais à me faire resplendir les atouts, armée de ma braoule Dior et de célestes condensés de grâce en poudre libre (testés sur sirènes et licornes), j’ai allumé la tévé pour rompre le silence matinal et vibrer avec Gino, animateur-vedette d’une émission du matin et ses braves accolytes.




SACRAMENT SUZIE.

Où est passée la galanterie?
Le contenu?
La pertinence?
Mes souliers Pepsi? Ils sont introuvables, eux aussi.

Down the drain with ti-Guy?

Moi qui, la paupière lourde, avait préféré hier soir m’en remettre à la rigueur journalistique du jeunot des arts et spectacles pour me digérer le gala en un bref condensé de gagnants, de moments human, de quelques robes et de laissés-pour-compte de la soirée (j’adore la candeur des oubliés, toujours dignes sur le red carpette), c’est la céréale molle et le fer plat grésillant que j’ai perdu toute notion du temps, interloquée devant ma tévé.

Gino, bronzé comme un prince d'Égypte:


«Alors on m'annonce à l'instant que 50% des Québécois confirment que Tilda Swinton était la plus laitte des Academy Awards. Non mais vraiment (il se recueille un instant pour nous scooper ça tight), je suis d’accord pour dire qu’elle faisait dur en maudine.»

Jeunot des arts et spectacles frétille sur son tabouret, impatient de renchérir:

«Et ça, Gino, c’est sans parler de Jennifer Hudson. Entre toi pis moi, elle a beau avoir maigri, sa robe la rendait toutoune pareil, han?
Regarde SES SEINS, Gino.
Ordinaire.» conclut-il, d’un constat journalistique des plus solennels.

- rires gras complices-

Et comme la disgrâce télévisuelle semblait avoir plafonné, voilà-ti pas qu’on nous invite, nation de caves et de ti-cailles, à visiter la TOUTE NOUVELLE plateforme interactive de l’émission (que des générations entières s'empresseront de visiter chaque matin, à défaut de se couéffer, se presser le chemisier ou pire, d’arriver à temps à la jobbe. Parce que vivre une expérience expérientielle en temps réel avec la crew de Gino, ça flashe) pour voter pour la robe la plus laide des Oscars.

VOTER . POUR . LA . ROBE . LA . PLUS . LAIDE
Calvinusse.

Et l’haleine la plus fraîche de la soirée?
Hum?
Qui c’est qui va me feeder là-dessus?

Les grands gagnants du gala?
C’est ben de valeur, ma Cathé, mais on s’en kerisse.
Ce qui compte, c’est les potelées pis les lousses du galbe.




Ça fait que Robert, dis à Nicole que son collier est croche.
Pis vas te rasseoir, ton suit est plate à mort.

vendredi 22 février 2008

Tutti Frutti du temps qui passe.


Faciès exhaltés par la couple de minutes de spair de soleil pour manger son ti-sac de raisins à flanc de montagne, saisir la décadence du moment sur pellicule et partager son irréprochable hygiène de vie sur Facebook, je vous lève mon casse et vous rap la question suivante :



Comment ce kessé que ça va?
(Voyez venir la converse sur le redoux.)

Non mais ça va-tu assez ben, hum?

- Les ventes de robes de Noël qui sentent le parté,

- Les gensses qui traînent progéniture dans ce sâpré ti-traîneau pic pic de plastique direct sur le trottoir, épicuriens de la Mont-Royale, et qui ne se doutent pas que même sur la neige, ledit plat tupperware pour gamin ne glisse pas et ne glissera JAMAIS. Mais comme il fait bon promener poupon à hauteur de chien soucisse (en tabeurne d’être au bout de sa corde plutôt qu’à faire des paniers avec Poignard) et au son de la résine de synthèse qui se râpe sur les grenailles,

- Les chanteurs-cinéastes à la narine alerte, toujours prête à se déployer lorsque vive émotion ou franche taquinerie de kodak sont de mise, et qui se voient proclamés «artistes pour la paix de l’année 2007» en toute humilité/dédain.

C’EST LE PIED.
Pis y fait-tu assez doux à votre goût.

Et pour ajouter à l’ivresse et la volupté du moment, l’aile sous laquelle je me love a attablé ses plus fins stratèges, gentilhommes en costume bleu qui sentent bon l’eau de Cologne et qui, petits fours en bouche, ont une fois de plus conquis le boss de leur rafraîchissante prose, annonciatrice de l’escompte en cours à la boutique fantastique : le Solde escapade d’hiver.

Et BOUM.
Une escapade.
En hiver.
C'est sexé.

Ça fait que guerrochez-vous sur les parquets fraîchement cirés du marchand de bonheur, où ordines, écrans, tévés, caméras, kodaks et leurs accessoires sont au prix du gros (yé smarte le gros) jusqu’au 28.

Pendant ce temps, je tâcherai de saisir la beauté de cette frénésie musicale qui, bien que fort ingénieuse, m'inspire davantage un clown sanguinaire qu'une planante ballade à dos de poney.

mardi 19 février 2008

Le popcorn en berne.


À terre.

Voilà précisément (et je l’affirme sans romance aucune) dans quel état je suis sortie des vues parmi les gensses en pleurs, chavirées et dépourvues de tout orgueil de paupière-puffée-devant-le-rack-à-chicklets.

Et le caquet bas avait la cote, je vous jure.

Sauf peut-être chez ces honnêtes cinéphiles à qui on ne la fait pas, ceux qui, fraîchement exposés aux samarcettes de Rambo-le-lisse-retraité et s’expulsant de salle au même moment, nous remarquèrent à peine, hypnotisés par la donneuse de gomme gratisse. Nous, groupuscule éploré, n’avions cure de l’aubaine à mâcher, car nous avions choisi de mettre notre dix sur Tout est parfait.

Eh bien mes chummés, ça a fessé dans le windshield.

Ce n’est pas simplement ébranlée, voire à côté de mes pompes, que j’ai dignement rabattu mon capuchon sur le toupet de ma face de carême après le film, mais COMPLÈTEMENT VULNÉRABLE.

Anéantie. Vraiment.
Je haletais comme si on venait de m’enlever ma chummée.
Mais non.
Mary, toujours à mes côtés, se recueillait près d’une poubelle.
Ou bien elle jetait sa napkine, mais elle avait l'oeil humecté, cette brave guerrière, je vous le certifie.

J’ai vécu un moment d’absence tel qu’un des ahuris de Rambo aurait aisément pu me dépouiller de ma bourse, mon coat pis ma chevelure sans que je n’opère résistance.

Cathé était ailleurs, pis ben seule à part ça.

Et je ne mets pas de moutarde, c’est juré.

C'est ben pour dire!
Malgré ma journée de grande qualité passée à apprivoiser le nom de l’entraîneur qui aura le bonheur de me requinquer le jaret (Éros. Il s’appelle ÉROS. Le fun nouare que je vais me claquer quand y va me dire son nom de famille), à déposer sans pudeur ma fortune dans le tiroir-caisse des carriéristes vendeuses du Plateau en rotant mon brunch à mille piasses et à siffler en tapant du pied, les scintillantes fondations de mon bonheur de girlie girl ont été pulvérisées DE MÊME, l’instant d’une projection.

On m’avait pourtant prévenue : Cathé, tu vas pleurer.

HÉ.

J’ai versé larme au départ précipité de Lady Di, bout de viarge.
Un chien au bout de sa corde m’émeut. Surtout lorsqu’il porte de petites bottes.
Alors l’argument des feelings, à d’autres.

Une œuvre sur le suicide chez les jeunes? Ça m’appelle.
J’étais prête à me souiller la joue.

C’est donc titillée par la grasse couverture médiatique du dit film, sa critique quasi parfaite et surtout curieuse de découvrir le verbe qu’on avait coincé dans la bouche d’adolescents si rarement crédibles, j’avais hâte. Ben hâte.

St-Crème.

En gros, Josh, un ti-gars de 16-17 ans, perd ses quatres meilleurs chummés dans un pacte de suicide et on nous lâche lousse dans sa tête. Dans sa chute.

Tout est parfait est un long métrage où l’on jase très peu.
On vit des affaires à’ place. C’est ce qui fait la force du film.

Car comme le suicide semble laisser pantois les proches des disparus, sans explication, soustraits à toute forme de raisonnement tangible et souvent même sans préavis, eh bien on nous fait le même coup.
Le coup du dommage collatéral.

Pas d’explication Watatatowine.
Pas de jeune fille en fleur qui elle, comprend toute la gamique.
Que du néan, mille questions sans réponse, et cette peine, cette tristesse immense qui nous hante la viscère jusqu’à la fin du film.

Je ne saurai jamais pourquoi ces jeunes fous se sont tués.
C’est même pas des vraies gensses, c’est dans les vues.
Mais cette détresse, leur détresse, je l’ai ressentie, pour la toute première fois.

Une de ces premières fois qui te marquent la froc de jean.

C’est ainsi que, lors d’une scène toute bête où Josh se promène en bécike, sans prononcer mot ni induire un sentiment précis, j’ai compris. J’ai compris, l’instant d’un traveling, cette envie irrémédiable de tirer la switch, LE momentum, l’espèce de minute où t’as juste plus la force d’affronter la prochaine. La minute laide.
C’est pas le portrait de la semaine, ni de la journée qui t'écoeure. C’est celui de cette damnée minute, trop acide pour être miré plus longtemps.

Ce film n’est pas beau.
Il est grand et d’une éloquence qui fait très, très mal.



Bon, qui dit mieux?

Éros Tadros?
Éros Giguère?
Éros Sarrandon? C’est sûr.

lundi 11 février 2008

Un bejou.


Un jeune homme qui jadis se livrait à un trafic de dessins de femmes nues en échange de cigarettes, ça me tenaille le bas résille.

Mais un jeune homme qui réalise un court métrage chorégraphique mettant en vedette des crabes frétillants en affirmant à qui veut bien l’entendre qu’il est très utile de faire des volutes de fumée pour vendre son scénario, c’est un HIT.

Vraiment, si vous ne vous êtes pas déjà rincé l’œil sur la chose, FAITES :



À murmurer à la dynamique travailleuse du beigne lors de votre prochain take out:

«Si on ne tournait pas, ce n’était pas à cause de notre carapace.
C’est parce qu’on était trop cons.»

vendredi 8 février 2008

Le portable le plus fin au monde.


Tels sont les dires des dynamiques et ô combien modestes marketeux greyés de bretelles bien claquantes de La petite pomme, encore babas d’avoir kické le walk-man Sony jaune dans la fourche.

Le plus fin au monde, qu’ils disent.

HÉ.

Y a-t-il plus casseux-de-party qu’un portable qui se trouve smarte?

Un portable, Suzie.

L’ingénieux sac blanc qui recouvrait l’essuie-glace de ce brave chauffeur de taxi qui m’appostropha de son klaxon racoleur (sans doute ébloui par ma croupe enchanteresse, ou alors simplement RUSTRE), à cela je dis : astucieux.

La petite bague de plastique dissimulée sous le bouchon de 2 litres de jus d’orange (ces agrumes de key west qui ne se prennent pas pour un seven up), vous savez, cette merveille d’ingénierie et de design, promesse de tite veine dans le front bien gorgée, d’éclaboussures sur votre ticheurte et complice de l’index meurtri désireux de se challenger dans un combat sans merci contre l’étonnante détermination de ladite petite bague à NE PAS s’enlever. Eh bien devant cette saudite garantie de fraîcheur qui nous préserve le breuvage de tout contact avec le bec d’un quêteux lâché lousse dans l’allée des nectars, je déclare : ben pensé.

Mais au Macbook Air et sa prétention de pacotille tout en courbettes, coup de poignard officiel au prestige de mon Macbook blanc, je dis : MENUTE.

On ne badine pas avec le look-and-feel de Cathé, point barre.

Car laisser une machine aussi discrète qu’une maxi-serviette me ravir le kick de posséder robuste portable de robeure glossy me laisse le After eight en travers de la gorge. Et avoir la luette en rogne, c’est pas joli joli, l’ami.

C’est donc parée d’une indiscutable rigueur journalistique que j’ai absorbé le propos du quadragénaire aware-marié-vêtu-de-noir-sobre-et-à-la-gestuelle-impecc-mettant-admirablement-en-valeur-l’argenterie-de-ses-charismatiques-favoris-et-sa-monture-de-titane-légère-et-pure-comme-Edgar-Fruitier (mélomane discret)-nu-dans-sa-cave, le délectable gentleman qui, du miel de sa voix, nous offre un «tour guidé» du portable des dieux, avec cette intonation qui évoque la camomille, les jeunes filles en fleur et l’ivresse des pogo-balls.

JE RÉSUME.

Le Macbook Air pèse 3 livres.
Fort bien.Ce jambon de Bayonne aussi.

Le portable-cutie est greyé d’un kiborde de format régulier (pyrotechnie, je vous prie).
Cet argument coup-de-poing happera certes en plein kisser ces pauvres fous contraints à taper sur un clavier de taille irrégulière, exotique ou imaginaire.

Oh.
Et il s’illumine in za dark, aussi. Vous savez, pour ces moments où vous travaillez dans une grotte. Terminées ces soirées passées à chercher le tréma à la brunante.

Mais ce n’est pas tout.
Le pavé tactille (trackpad) de l’ordi trendé permet le «pinch, swipe and rotate»; en termes moins hip, l’heureux détenteur du svelte engin pourra :

1. pincer le pavé pour zoomer comme si demain n’existait pas

2. le balayer du revers de la main pour s’éviter la douloureuse épreuve de changer de page avec les touches de son clavier de taille régulière

3. effectuer d’habiles passes de doigté pour faire pivoter ces photos croquées sur le vif lors de la très familiale partie de pêche aux «ti-pouéssons des chenaux» au rythme d’une opérette d’occasion, et ainsi stupéfaire mamie de la grâce de ses poulamons.

Mais ce que je préfère, mes agneaux, c’est l’argument minceur.

Y’est miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiince!
Mince, mince, mince.

Appropriez-vous le standing de cette percée de l’apparat, portez au bûcher ces ordis potelés et vilains qui nous obstruent le panorama et surtout, courez hurler à la minceur à flanc de montagne, et à bouche que veux-tu. Prenez simplement garde à la bourrasque, qui pourrait emporter de sa délicate brise l’engin freluquet et vous laisser penauds, vous et votre discours minceur.

J’ai ben beau en célébrer l’ingénieuse conception, mais j’aimerais, si vous permettez, qu’on en revienne.

MAINTENANT.

Et comme il y a nouvelle plus criante de pertinence, je vous laisse insérer et retirer votre ordi-confetti de cette grande enveloppe brune, symbole de votre indiscutable goût et de votre sens inouï du rangement.

Fougue remasterizée.


Mes hommages.

Le labeur et le béni-oui-oui qui m’affligent le cancan me gardent d’embrasser le panorama de votre écran à la hauteur de mes blogueurs désirs, et d’envisager une rencontre coquine au day-to-day sur le baldaquin de nos complicités internetesques est pour moi chose im-po-ssi-bule.

Et vous savez quoi?
Cette romance me manque.
Cette semaine, Cathé, tu feras mieux, je dis.

Peut-être devrai-je m’abandonner à des textes plus trapus qu’interminables et so-sophisiqués, mais bon; l’éloquence et l’envergure toute comprimée des chansonniers bas-sur-pattes et baquets qui, de leur main boudinée battent sans pudeur la mesure, me confortent dans ce douloureux compromis, succès, luxure et gloire des bons jacks de la rue St-Paul à l’appui.

Braves ménestrels ont découvert la marotte?

Pourquoi pas Cathé?

Je me lance.

lundi 4 février 2008

Ruée vers l'entertainment.


Fervents de frayeur en hautes herbes, de sourcils froncés/fournis/libertins et de justaucorps gonflés par le muscle en labeur, répandez-vous sur le sol et humidifiez chaises d’appoint et leurs accessoires, car une glorieuse et toute masculine édition de l’un des jeux d’action slache aventure les plus trendés de l’année se nichera en tablettes ce mardi 5 février 2008, sous l’heureux sobriquet de TUROK (prononcé avec le flegme de dame Cousineau, ça fait peur).

Hippy-hippy-yey!
De frissonner de plaisir galopins et mordus de l'entertainment à l’annonce de cette libératrice nouvelle, opprimés par le malheur des Lavigueur (dure dure, la vraie histoire), la pétillante performance de M. Dion (dont le propos aguicheur alimenté de «ces gens qui PRATIQUENT le secret» m’a titillé risette et compassion) sur le plateau de Guy A. et ce mois de février qui s’infiltre en nos shoeclacks comme la guigne sur le pauvre monde; pouvait-on espérer meilleur dessein, je vous le demande!

Je vous le demande.

Personne?

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Cette maladroite allégorie de communication fictive lectorat/Cathé est d’un pathé, vous ruine peut-être le cognac père-fils et fait nul doute pleurer mamie.
Mais je ne puis me résoudre à cesser ces mises en scène de pacotille.
Alors pardonnez-moi ou murmurez-moi comme on murmure sans détour à l’oreille des chevaux: Cathé, get a life.

************************

BAN!

Alors si, comme moi (et si vous êtes comme moi, c’est que vous avez tout un morceau de chance), vous n’aviez taucune saudite idée de kessé que Turok pouvait ben avoir l’air, ben kein :



Croqué sur le vif, l’heureux faciès de la virtuelle vedette en jette un max : mâchoire au carré, coiffure mohicane et surtout, cette immanquable-quoique-timide lueur d’intelligence, de profondeur et de pur «bon jack» en son oeil; vraiment, ce brave Turok, véritable teaser du dis-m’en-plus, met la table pour de nourrissantes envolées ludiques où le corps à corps, la loyauté entre hommes de main et le ZAZA ZOOO du quotidien en zone tropicale nous émoustillent le péché.

Et en tant que plaisancière de la console, je me suis renseignée.

C’est qu’il y a scénario, vous savez. Et toute qu’un.
Car de nos jours, on ne se contente plus de se battre sans vertu ni profonde blessure psychologique du passé; ça, JAMAIS. C’est pourquoi cette merveille de la technologie n’échappe pas à la tortueuse préface que je tenterai de vous résumer (moi qui ne suis que virgule et point virgule). Toutefois, si mon récit s’essouffle en plein climax de phrase, de grâce, appelez les paramédics, parce que l’histoire de Turok est compliquée en viande à chien.

C’EST PARTI.

Turok, c’est vous. Et votre prénom, c’est Joseph. Jusqu’ici, je capte.
Bon.
Ah oui, vous êtes Indien, ou Amérindien.
Un genre d’Apache qui a pas bu son ptit jus et qui feel pas doux.

Ancien membre du Wolf Pack (déjà, chu pardue), une escouade de gueux et de vilains qui chiquent probablement du métal pour foutre les chocottes, vous travaillez pour une équipe de commandos d’élite dans le cadre d’une mission de routine : capturer Roland Kane, un gars ben blood, épeurant pis toute.

Mais Roland, en smatte, s’est caché sur une planète perdue, ce qui te spice une prémisse de jeu en pas pour dire. Non mais tsé, se cacher sur une planète perdue, c’est… ben c’est rafraîchissant comme idée. Mais ça s’adonne aussi que Roland, c’est votre chummé; le gars qui vous a toute appris (voyez le drame sentimental apache qui s’amène).

Auqué.
Y’a d’autres infos crunchy sur Roland, mais comme les petits n’ont sans doute pas encore pris leur bain, je me hâte.

Fac là, votre vaisseau (vous êtes din z’airs. C’est hotsse en tabeurne) est en orbite quelque part dans le lousse de l’univers, quand PAKLOW, v’là ti pas les chums de gars de Roland qui débarquent pour vous foutre la pâtée et surtout, pour faire des bruits de combat avec leur bouche et laisser libre cours à la pyrotechnie avec effets.

Là, TROU NOUÈRE.

Vous vous réveillez, la tête dans le cul, dans un monde plein de DANGERS, de redoutables créatures préhistoriques et où des Wendy’s, n’a pas. Ça fait que vous allez passer votre temps à vous battre, à faire des yeux crasses et probablement à chercher votre mère.

Pis?
Ça vous tente-tu?

Entécas, si vous avez encore le goût de jouer après l’heure et quart de préambule que vous devrez ingurgiter pour vous mettre dans le mood et COMMENCER à jouer, ben je vous lève mon casse.

Toujours est-il que mon marchand de bonheur organise un petit 8@8 1/2 (lire 20h00 à 20h30), sous la forme d’un chat national en direct auquel seulement 1000 chanceux (lucky bunnies, dis-je) prendront part pour poser leurs questions aux créateurs du jeu (et peut-être décortiquer l’étonnante et interminable intro du jeu) et obtenir des INDICES de comment ce kessé qu’on peut capturer Roland, le pas fin de talleure.

En plusse, ze lancement se passe en direct de Vancouver, à Robson et à Granville. HAN!!!

Les fans pourront y jouer au jeu, apprendre des tricks, se faire autographier le ticheurte et rencontrer les gensses de Propaganda Games.

Mais pas vous.
Vous, vous êtes au Québec, rimembeure. Pas à Graineville.

Mais si ça vous sape le moral, vous pouvez vous inscrire au chat sur futureshop.ca
Han que je l’ai-ti pas goulûment pluggé deux fois, hum?

- Mardi 5 février
- 20h00 à 20h30
- Su'l forum de discussionne.

Allez, avec tout ça, je m’en vais rêver aux oures.
En attendant, vlà le trailleure:

mardi 29 janvier 2008

Retirez ce disgracieux bottillon ou quittez à l’instant.


It was about bloody time!

Ne FEELEZ-vous pas la cristalline brise du faste et de l’apparat caresser vos poumons, brise qui, du velours de son raffinement, évite d’un habile slalom gueux et va-nu-pieds?

Cette délicate rafale est, mes agneaux, promesse de bétteure et surtout, de higheure.
La crème.
Les pinottes su’l dessus.
Le éouane (A1).

Depuis quelques mois déjà, ducs et duchesses du grand et beau monde peuvent ENFIN délaisser lingettes désinfectantes et crucifix le moment venu de poker leurs contemporains, car délivrance souveraine, un site de réseautage social de type Country Club sans-le-country sévit, telle une panthère noire, dans le tamisé de son éclairage à mille piasses (le genre de lumière qui a fréquenté Harvard), et j’ai nommé le très chic Diamond Lounge.

Diamond Lounge, vous dites?
Genre de place où tu te retiens pour pas roter ta pétate, han.

Spécifiquement ciselé à l’intention de l’élite sociale (who de hells, s’abstenir ou la mort), ledit site offre à sa très sélecte clientèle un convivial espace où papotages inspirés et franche camaraderie seront heureux prétextes à la célébration d’une unique et combien nécessaire vertu : la fortune, la gloire, le big shot (ça fait trois vertus, mais c’est MOÉ qui écrit).

Mais halte là, jeunes fous, car n’y adhère pas qui veut.

«To be considered for membership», horde de cancrelats, vous vous devrez d’abord de vous prosterner sur la paillasse internetesque afin de ressentir la peur, l’horreur et l’ingrate posture des gens-ordinaires-till-further-notice, pour ensuite soumettre un étoffé dossier justifiant sans détour pourquoi vous êtes «right» pour pénétrer le lounge de votre phallique prestance. Un «right» entendu et délicatement disposé entre guillemets indique d’ailleurs que ceux qui sont «right» en connaissent l’exhaustive signification.

Les autres candidats, quant à eux, sont cordialement invités à péter dans les fleurs et, si possible, en silence.

Car vous savez, tendres biches, «THE Committee is looking for interesting, professionnal people who will bring something unique and positive to the club», chose à laquelle semble exceller cette dame de compagnie et eye-candy-confetti du lounge arborant le félin chignon lustré (c’est pas saucé dans le dippity-do ça, monsieur), et qui, de son aisselle flawless use d'un astucieux subterfuge pour se débarrasser, avec la dignité d’une désormais célèbre chanteuse de jazz qui flippe la boulette de son regard coïtal, se débarrasser, dis-je, de sa tite napkine par-dessus banquette (regardez attentivement), à l’abri des sourcillements insdiscrets.

Et comme ses collègues de la real élite, sélectionner le coquet parmi immondes rognures et soporifiques mortels, ça, elle sait faire : la belle a-t-elle posé fesse sur le capiton de cuir patin ou sur la chaise cheap de l’image d’en-dessous?
Hum?
C’est.qui.le.cave.

ALORS?
À qui la chance?

Si parmi les 30 000-pas-plusse membres vous vous hissez, le visage tuméfié par le processus d’admission amical et champêtre, je vous implore d’avoir la bonté de daigner, les soirs où le charme des biscottes incrustées d’or garrochées au visage du jardinier n’opérera plus, chuchoter en ma païenne nuque vos récits expérientiels de cols roulés see-trough, de superpoke-sur-yacht et de Bill Clinton big big job big big money on the rocks.

Sur ce, je vous tire révérence, car en terrain facebookien je dois aller ramper, parmi les pauvres et la peste noire.