samedi 29 septembre 2007

Celle-là, elle est encore mieux.


Béni soit le regard tordu et ô combien funné des gensses!

Avec son affiche pas-d'allure de journalistes pappys-rangers du risque, TVA a dévinitivement tenté le tout pour le tout.

Pour faire toute la lumière sur la provenance de ce bijou, lisez CECI.

Ce chapeau de cowboy judicieux fait VRAIMENT ma veillée.

HALO 3 : entre TVA et Lord of the dance.


Quoi? Je vous avais pourtant prévenus.
Une critique pure et vierge de toute unanimité.
Un premier feeling.

Habitée du stress de la fille qui ignore comment elle se débrouillera avec une manette de Xbox 360, et plus ou moins «aware» du véritable hit que j’avais entre les mains, j’ai vécu mon baptême du Halo dans la plus grande des incompréhensions. Bon. Nul homme d’église n’a versé d’eau bénite sur ma chevelure d’ébène, mais ledit baptême fut à des kilomètres du confort de mon défunt Coleco.

J’ai donc habilement fait main basse sur le dernier-né de la Microsoft pour toi, cher lecteur. Mais ne frétille pas d’enthousiasme trop vite, car disgrâce infâme, on ne m’a pas offert le prestigieux kit du journaliste pluggé (ti-casse, sac de plage et oreillette de m’as-tu-vu), ultime sommité que je suis pourtant. Mais ne reculant devant rien, il m’a clairement semblé que mon béret de cashemire pourrait tout aussi bien faire office de casque de Masteure Chief.

On vit le combat, ou on le vit pas.

D’abord, je dois vous confier que Halo 3, c’est pas de la petite bière.

On ne parle pas d’Hochtaler non plus. Et quitte à me lancer dans les comparaisons éthyliques injustifiées, je qualifierais plutôt l’aventure de «déroutante vodka-pickle»: intimidante, décoiffante et craquante sous la dent, tiens. Quand je vous parlais de feeling.

Nul besoin de mentionner que mes timides attentes ne correspondaient en rien à celles de l’armée de fans qui vouent un culte à la série depuis son explosive apparition et qui, pupilles toutes dilatées, ont terminé le troisième volet en 8h31 minutes.

Ça, c’est 17 épisodes de Virginie (en termes de durée et surtout, de grands moments télévisuels)… De tels élans passionnés me laissent, ma foi, sans mot. Je respecte tout de même la démarche (un brin admirative, qui sait). Alors.

CE QUE J'EN AI SAISI:


- Masteure Chief est d’une souplesse inouïe compte tenu de son suit de métal.

- L’intrigue est enlevante, quoique je n’aie strictement rien compris, sinon de TIRER DE TOUTES PARTS en évitant de me fermer les yeux.

- La trame sonore a un je-ne-sais-quoi de celtique qui me rappelait invariablement les envolées de Michael Flatley (maudissez-moi, je n’en démordrai pas).

- Les graphiques sont flabbergastants et aucune joke ne suivra cette remarque.

- J’ignorais que je pouvais faire tout ça avec une mailloche.

J'EN CONCLUS DONC:


Halo 3 est une aventure épique qui mérite qu’on s’y attarde plus que 8 minutes (même entourée de trois coachs exaspérés par mon agileté absente et mon indomptable naïveté, j’ai dû rendre les armes, étourdie par un trop plein d’informations visuelles à gérer). Pas fameux, pour une première.

Et pour les tarés de mon espèce qui hésiteraient encore à se lancer dans le dernier chapitre de la trilogie Halo, permettez-moi de vous présenter la chose sous un angle plus accessible:

Halo 3 est un heureux croisement entre l'affiche du TVA 22heures (mystérieuse, insaisissable et carrément terrifiante) et le patriotisme claironnant de Lord of the dance:

une lutte sans merci pour le salut de l'espèce, mais dans la grâce.


Ma cote: 9 escarpins sur 10

mercredi 26 septembre 2007

Critique de pacotille pour néophytes et tarés.


Intrépide, inspirée et telle une biche dans le vent, j’ai décidé de me lancer, escarpin premier, dans la critique de jeux vidéo.
Pas de farce.

Mais attention, pas n’importe quelle critique, NON MONSIEUR.
Car comme ma crédibilité de la console de jeu n’a d’égal que l’indiscutable passion de Maxim Roy pour la Corolla (a l’a des beaux souliers rouges, pareil), je me gardais jusqu’ici une petite gêne, une coquetterie du sujet non maîtrisé.

Je suis SI professionnelle.
Mais priver mon prochain de la grâce de ma plume pour pareil prétexte?
Ce serait un péché, un outrage, une péninsule.

C’est pourquoi, comme si demain n’existait pas, j’irai au front, quitte à perdre ma dignité, kein. Et sans copier-coller de critiques de gensses PAS MAL HOTS (clin d’oeil complice au commanditaire) qui connaissent ça en mautadine.
Non. Je vais vous faire ça à frette.
Ça promet.

Ainsi, dans la plus pure des naïvetés de fille qui se propulse dans la tévé en jouant au bowling sur la Wii, je tenterai de vous transmettre mes impressions, feelings et commentaires empreints de pertinence sur ces jeux qui transforment la vie de «god knows how many people» (ça, c’est ben, BEN du monde). Je vais même vous donner ma cote personnelle, tiens. Folle raide!

Je suis de même, moé.

Alors tenez-vous prêts, car je vous garroche ma première critique dès demain.

Et bien entendu, j’accueillerai vos commentaires, suggestions et insultes dans la plus grande béatitude, avide de me cultiver la couéffure.

samedi 22 septembre 2007

C'est LA GUERRE.


Ça y est.

L’été a levé les feutres et le solstice a creusé sa tranchée.
Terminé le temps des réjouissances et des soucisses dans le békeune.

Cher téléspectateurs, cirez-vous le bottillon et tenez-vous bien droits, car c’est la guerre. Si, si, LA GUERRE.

Et rien ne sert de scruter le ciel à la recherche de Bernie survolant le territoire québécois à bord de son blindé de courtoisie, l’oeil encore humide des récentes accusations de favoritizme (notez le z) sauvagement formulées lors de son dernier 5@7 en Afghanistan. De grâce, laissez Bernie tranquille, car cette fois, il n’est pas dans le coup.

Oh non.
Ladite guerre dont il est question ne sévit pas en terre lointaine, mais s’orchestre plutôt DANS VOTRE TÉVÉ.

Pas de farce.

Cette interminable et maladroite intro n’a en fait pour but (a va-tu le dire, bout-de-corde) que de questionner la colossale guerre qui larguera ses premières bombes demain soir (dimanche), formidable bagarre où les TVA et Radio-Canada se confronteront à l’ancienne, à la «Ton show contre le mien.», et où le téléspectateur déchiré devra trancher.

Si besoin de trancher il y a, bien sûr.

MAIS VOUS?
Serez-vous tenaillés par l’insoutenable dilemme du «Tout le monde en parle ou Occupation Double»?

Petit apparté:
Pour ceux qui trembleraient de frayeur à l’idée de rater «ze Banquier», sachez qu’il est hors course, confortablement casé à 19 heures.

Alors ma question est la suivante: cette confrontation du 20 heures vous gênera-t-elle dans vos élans de téléspectateurs?

Pour ma part, je ne partage pas l’avis de ceux qui affirment sans vergogne que les auditoires des deux shows sont différents au point de certifier que la diffusion simultanée des émissions rivales chéries ne crée aucune déception.
Deux gros shows + deux clientèles différentes = y n’a pas de problème?

Je trouve ça facile.
Et surtout dommage pour le «tévé lover», le curieux sans parti pris, le surfer à qui l’on confisque sa planche, aussi bête la vague soit-elle.

Pourquoi toute cette hargne, cet irrémédiable désir de supplanter l’adversaire?

Questionné sur la chose, Guy A. a récemment haussé le ton (y’a fait ça, lui) :
«Si TVA avait lancé un nouveau quiz le dimanche soir, j’aurais trouvé ça normal. Qu’ils déménagent leur émission #1 contre notre émission la plus populaire, c’est pas correct. La personne qui a pris cette décision méprise l’auditoire et moi je méprise cette personne à mon tour.»

Et vous, méprisez-vous vos diffuseurs?

Engagez-vous, qu'ils disaient.

jeudi 20 septembre 2007

L'expérience Chris Crocker.


Vous n’êtes sans doute pas sans connaître la jeune sotte du Tennessee qui s’est brillamment hissée au sommet des palmarès youtubesques la semaine dernière, grâce à son larmoyant témoignage (que je qualifierais d'OUTRAGE au mascara) où il suppliait le méchant monde de cesser les commérages haineux sur la scandaleuse performance scénique de la ptite Spears, SA chanteuse. Tu parles d’une saudite longue phrase, toé.

Si vous n’avez pas eu le loisir de savourer sa désormais célèbre vidéo, je vous en prie, faites ICI. Mais prenez garde, ce qu’il dit, c’est pas joli joli.

Vous le replacez, astheure? Le foldingue, là.
Parfait.

Eh bien sachez que la nouvelle saveur du web à l’étonnant volume capillaire (Quel corps. Quelle brillance. Quelle vigueur. ON EN RÊVE TOUTES) vient de se voir proposer son propre show de tévé.

Moutarde! De m’exclamer dans la chaumière.

«Chris est un personnage rebel que les gens trouveront intéressant; tous pourront vivre l’expérience Chris Crocker», clame la boîte de prod qui a conquis la blonde starlette.

Mouain. L’expérience Crocker, qu’y disent.

À titre de divertissement ou de candy de fin de soirée après une longue journée à être sophistiquée sur le Plateau, je veux bien. On a tous besoin de lâcher prise. Puis, entre vous et moi, je dois avouer que, même si le gars est IN PEU à l’ouest, j’ignore pourquoi, je l’aime ben, pareil.

Il joue. Il surjoue. Il est brillant (ne sourcillez pas, le gars maîtrise le personnage). Il vole le show et il le sait. Et cette impétueuse arrogance me plaît, malgré le profond narcissisme dont il est visiblement atteint. Why not?

Mitraillée de toutes parts par les kodaks du grand Hollywood, la pauvre petite chose ne sait plus où donner de la chevelure. C’est la gloire. La consécration à 19 ans. Simplement, j’ai grand peur que le vide rafraîchissant qu’il nous livre depuis un an risque de perdre tout intérêt à la tévé. Ses crisettes voleront-elles le show à Ellen? Aura-t-il la même «pertinence» que sur le web? Pas sûre.
C’est ça, le charme de Youtube. Ça doit rester sur Youtube.

Je songe d’ailleurs à faire passer un casting ou deux à ma plante grasse. Elle m’a semblée hystérique ces derniers jours.
Qui sait, ça pourrait pogner.

mercredi 19 septembre 2007

Staring RÉMY GIRARD.


Non, ces écrits ne sont pas un énième hommage au quasi oscarisé Rémy Girard (ne quittez pas, je vous en prie), mais bien une simple invitation à vous emparer d'une petite laine, quitter le logis* et célébrer l’audace des Simon Olivier Fecteau et Marc-André Lavoie, réalisateurs de Bluff, le film à tout petit petit budget, mais avec ben, BEN du potentiel.

Oui.

Rémy Girard n’était qu’une sournoise astuce pour attiser votre curiosité. Et ça fonctionne à merveille. Mais pourquoi pareil subterfuge, me demanderez-vous?
Eh bien parce que le charmant Bluff a, selon moi, été injustement mitraillé par nos délicieuses critiques en mal de pyrotechnie ou de Brando, allez savoir. C’est pourquoi je me fais porte-parole de ce pas-pire-pantoute long métrage réalisé avec les moyens du bord, pour vous demander, chères brebis égarées, d’ignorer ces journalistes hargneux qui n’ont vraisemblablement pas eu leur biscuit.

Bluff, moi, je l’ai vu. Quelle bravoure. Quel sang froid.

Calée dans mon siège du cinéma Beaubien, j’ai célébré l’audace et le plaisir évidents avec lesquels le scénario fut rédigé, ficelant six histoires distinctes liées par le mensonge, les purs moments de malaise et les courbettes d’une brochette de personnages loufoques qui ont tous quelque chose à cacher. Le film est rythmé, souvent cocasse et différent, pour une fois. Ok. Bluff n’atteint peut-être pas la perfection du sourire enjôleur de Bernard Derôme, j’en conviens. Mais qui, sauf Bernie, pourrait s’en féliciter, caltor? Croyez-moi, une petite entorse à votre collection de DVDs sera des plus salutaires (comme faire des fibres vos amies), n’ayez crainte.

Alors malgré le fait que j’ai volontairement OMIS de vous en résumer l’histoire (taquiner le lecteur, audacieuse technique de persuasion), je vous convie à dépenser un ptit dix aux vues pour vous délecter :

- Du chum infertile et taré (Emmanuel Bilodeau) obnubilé par Tom Hanks
- De la divine prononciation du mot «soulier» de Marc Messier (ma star du film)
- De l’hilarante pré-entrevue d’un paumé avec un miroir (Fecteau)
- Et de Pierre-François Legendre, dans son rôle habituel (on peut pas tout avoir)

Si le doute vous tenaille toujours, remomémorez-vous le célèbre adage bouddhiste:
«Un film avec Rémy Girard, c’est pas de la piquette.»

*Une fois le logis quitté, vous devrez vous rendre au cinéma; quoique célébrer Bluff dans votre driveway, c’est une autre approche.

mardi 18 septembre 2007

J'ai la pêche.

Toutes mes excuses pour cette maladroite et DOULOUREUSE absence.

J'aurais tant aimé vous dire que sur les plages de Santa FÉ je me prélassais, coco cognac à la main, épanouie. Mais bon... j'étais plutôt terrorisée d'in ti-coin, surmenée.

Mais astheure, jsuis couéffée et requinquée, comme David Bowie dans un magasin de bas résille.

Ça fait que retenez votre respire, je m'empare du kiborde IMMÉDIATEMENT.

mercredi 12 septembre 2007

La bévue du mercredi soir.


Êtes-vous tombés dans le ravin sans fond de la séduction télévisuelle opérée (hiiiiiiii in jeu de mots) par la nouvelle merveille de TVA, la précieuse Destinées?

Oh my.

Moi qui était lovée dans mon sofa de cuir, seule avec mon ordi blanc (colocs FREE) et plongée dans une enlevante et hypnotique partie de Scrabble sur Facebook (je peux pas croire que pepi n’est pas un mot français), j’ai commis la BÉVUE du mercredi soir : allumer la tévé au 7 à huit heures (au 10 pour les jeunes fous pas-de-câble).

Le générique est peppé : musique du monde, jeu de rectangles et vl’à les acteurs.
Han! Sonia Vachon joue dedans.
C’est un hit garanti.

Quelques minutes plus tard, on nous sert un Alain-Zouvi-chirurgien-avec-un-pinch qui, dans une clinique de chirurgie plastique (pour faire changement du petshop de 4 et demi), opère une meudame à la joue tombante pour la faire belle comme dans les annonces de maxi-serviettes. Jusque-là, j’enfonçais avec délectation mes ongles dans le cuir de mon sofa**.

Soudainement, ça brasse.
Sans crier GARE, Zouvi-la-tite-barbe fait une crise cardiaque mais ÉTOLE; il n’a opéré qu’une moitié de face à la meudame. Qu’à cela ne tienne, y’avaient du budget pour engager le cutie à Patrice Godin pour qu’il lui arrange l’autre moitié de face. On est safe.

Menute, il se passe quelque chose.

La meudame, une femme de caractère au répertoire de faces de colère infini, découvre le terrible secret de ses moitiés de faces opérées par pas-le-même-chirurgien et quitte la clinique, le regard menaçant (et les bandages criants de réalisme), animée par une soif de vengeance qui crève l'écran.
Et c’est la fin.

DESTINÉES...
Des dialogues recherchés.
Une caméra nerveuse et raffinée.
Une direction photo digne de la Paramount.

Et que dire de l’insoutenable attente qui me rongera jusqu’au prochain épisode… de quessé que je vais ti pas découvrir sous les bandages de moitiés de faces de la meudame en beau fusil?

- Une touchante entrevue de François Paradis?
- Une vertisserie?
- Une joue saine?

Je craque.


** J'ai un sofa de cuir. Tenez-vous-le pour dit.

mardi 11 septembre 2007

Le gars des vues travaille-t-il aux Gémeaux?

Dimanche au soir, c’est hissée sur des escarpins un peu trop ambitieux que je me suis faufilée, la paupière fébrile, dans une mer de robes à volants et de costards du soir, seule parmi un millier d’inconnus-connus grimés pour les Gémeaux. Mais par une chance inouïe, je n’y étais pas que pour frayer avec la gensse célèbre.
Ni pour ma personnalité rafraîchissante, d’ailleurs.
Nenon; la jeune Cathey avait son TIQUÈTE pour le gala d’avant-première (vous savez, le gala regardé par trois âmes perdues et qui, aux dires de Mike Ward, est digne d’être «diffusé sur un CB à Candiac».

PAKLOW!
Je sais, ça en jette.

La chance, quoi. Oui, la chance de faire partie d’un projet en nomination. Un projet obscur qui n’est pas digne d’être célébré au gala du souère. Mais c’est ainsi et ca me va; après tout, la vedette n’est-elle pas plus crunchy que ces nébuleux auteurs/techniciens-ou-pire-musiciens dont la simple mention provoque la somnolence? Moui, sans doute. Et servir 83 remises de trophée/discours emportés dans un gala de 6 heures n’est pas chose pertinente, ni intéressante pour la populace. Mais comme j’avais le privilège de vivre ZE STRESS du «on va-tu gagner, on va-tu gagner?!», je me suis interrogée sur les chances réelles d’une personne/émission/projet/name-itte de remporter un trophée de faces-de-profil quand il/elle siège au gala des pas-connus.

Qui ce que c’est qui vote? Y nous connaissent-tu vraiment?

Eh bien, semble-t-il, une troalée de membres de l’académie, 1300 personnes oeuvrant dans l’industrie, ont ce privilège. Et pour en connaître quelques-un (je suis SI pluggée), je sais pertinemment que tous ne connaissent pas de fond en comble chaque projet, chaque émission et surtout chaque montage des pièces mises en nomination. Qui pourrait s’en vanter, d’ailleurs?

C’est là que j’ai commencé à tiquer.
Si ces glorieux membres de l’académie ont la possibilité de s’abstenir de voter sur une catégorie qu’ils ne croient pas maîtriser, s’en font-ils VRAIMENT un devoir? J’en doute. Et c’est plate en ti-pépère de douter de ça, surtout quand on remporte un prix.
Ça y est, je l’ai dit. ON A GAGNÉ!

Et Jean-François Asselin, réalisateur et scénariste de François en série, semble avoir éprouvé un malaise semblale au mien quand il est monté sur scène pour récupérer sa statuette pour la meilleure comédie.
«Francois en série? De kessé?!», ont dû sursauter les ménagères au creux de leur Elran. Eh bien voilà. Même si le travail de M. Asselin était digne de mention, l’était-il au point d’éclipser «Tout sur moi» et «Rumeurs»? Pas sûre.

Tout ça, vous en conviendrez, relève du domaine de la spéculation. Mais quand vous voyez les Invincibles ou votre Galère passer inaperçus, doutez-vous, vous aussi, de la belle machine qui «run» les galas?

lundi 10 septembre 2007

Britney la pécheresse


Ça y est, Mlle Spears s'est plantée aux MTV Video Music Awards.

Cachez les enfants.
Consolez les grands-mères.
Gardez votre calme.

Dans un malaise général digne d'une miss univers qui exécute son numéro de gymnastique au sol avec une maille au bas de nylon (je sais, ça donne le vertige rien que d'y penser. j'ai le chic pour les IMAGES FORTES), la belle chanteuse de charme aurait bien aimé caller un MAYDAY dans son petit micro mains libres... mais elle n'était pas en forme pour les mots de plus d'une syllabe.

Ça arrive.

"Quand en aurons-nous assez de regarder ce spectacle? Il faut que ça s'arrête", s'insurge le L.A. Times.

"Elle n'était pas prête pour une heure de grande écoute", pleurniche le bienveillant Washington Post.

C'est un scandale.
Une honte.
Pire que les annonces de Tostitos.

Eh bien à tous ces bijoux d'articles qui ont mitraillé la pauvre artisse depuis son numéro de claquettes manqué, je dis DONNEZ-MOI UNE PAUSE.

Ok. Britney semble avoir perdu son entrain du temps du Mickey Mouse Club.
Oui, elle était à l'étroit dans son nouveau bikini.
Oui, elle ne parlait pas en même temps que la madame qui chantait à sa place.
Et oui, j'ai eu peur qu'elle tombe en bas de ses talons hauts une couple de fois.

Mais n'était-ce tout simplement pas un délectable divertissement? Britney elle-même s'évertue à nous entertainer en se rasant frénétiquement la tête, en omettant distraitement de porter des sous-vêtements à la sortie des bars et surtout, en mariant puis divorçant un prix nobel de charisme.
C'est pas rien, ça.

Mais le coeur des États-Uniens saigne. Bible sur le coeur, crucifix dans les airs et fiole d'eau bénite aux quatre vents, ils ont peur. Peur pour leur princesse. Peur pour son salut. Et surtout, peur qu'elle se mette chummey avec Janet la pécheresse, celle qui a OSÉ nous dévoiler son sein étoilé en plein match football.
Ça serait ben le boutte.

Les États-Uniens ont beau être les plus grands consommateurs de pornographie du monde, être les fiers créateurs du vari-baril et pire, s'en délecter en surfant sur des sites sexés; s'ils possèdent une chose, c'est bien la vertu. La droiture. Le gros bon sens.

Et ce que Mlle Spears a fait, c'est mal.

Oh non, aujourd'hui, les Louisianais ne joueront pas de banjo sur leur véranda, trop occupés à prier pour le salut de leur petite et à programmer leur vidéo pour saisir encore et encore toute l'émotion des témoignages des familles des victimes du 11 septembre en HD.

Mais comme je suis pas mal smatte, je leur offre cette brève performance enlevante afin d'assouvir leur besoin de chorégraphie réussie.

Britney, check ben ÇA.

...

(clique sur ÇA ma nouare. Je sais. Le lien est ben PETIT.)

vendredi 7 septembre 2007

Téléphone à poche?

Je vous invite à savourer ce moment de prose exquise

Je dis.
Rafraîchissant.

jeudi 6 septembre 2007

Je suis amoureuse.



Ça y est, la petite pomme a encore frappé.
Hier le richissime Steve Jobs nous présentait sa dernière bébelle, le très mystérieux et ô combien attendu iPod Touch.

HAN! IN ÉCRAN TACTILE!!!
Fou raide.

La toute nouvelle chose a immédiatement titillé ma curiosité de jeune urbaine professionnelle (qui, soit dit en passant, possède un iPod nano vieux de deux longs mois), et c’est avec une excitation que je qualifierais d’épeurante que je me suis garrochée sur le site d’Apple pour zieuter la nouvelle bébelle marquée du fruit défendu.

La bête est noire.
Racée. Hypnotique, même.
Et disponible en version 8 ou 16 gigs.
8 ou 16 gigs ??? Tapeu!

Moi qui tremblais à l’idée de, une fois de plus, tomber dans le panneau du «y m’en faut un TUSUITE», je suis restée perplexe devant mon écran. Qui c’est qui va vouloir de ça, bateau? Ma balayeuse a plus de mémoire!
C’est pendant ce bref éclair de déception que j’ai aperçu les nouveaux iPod nano, complètement relookés et divinement craquants. À la simple vue de ces beautés, mon coeur a fait trois tours et ma carte de crédit s’est mise à danser la polka dans mon sac.

«Hey la grande, t’en as un iPod!»
Mince.
Cet avertissement ne m’a même pas traversé l’esprit.

Et c’est là que j’ai compris.
Ce n’est pas le fait qu’on puisse se faire aller le Safari pour lire sur le départ précipité de Pavarotti après avoir visionné un de ses célèbres vidéoclips (?) et s’être tapé sa discographie complète (enfin… autant que 16 gigs le permettent, pff) sur un simple BALLADEUR qui fait de ces précieux iPod le boutte du boutte des musts.
Bien sûr, ces multiples fonctions sont affriolantes.
Mais ça va plus loin que ça.

On achète un iPod, pour être vu.

Point barre.

Comme ces gensses qui font la file pendant des heures devant les restos de la Mont-Royal, non pas pour déguster des omelettes de renommée internationale, mais pour s’abandonner au plaisir d’être aperçus dans une vitrine jazzée, plutôt que de se délecter des même bines aux prix du gros dans la noirceur de nos cuisines.

Oui, la frénésie Apple-esque me fascine.
Et un seul constat me vient à l’esprit: la pomme aura toujours le dessus sur les pouères.

Mais sont-tu assez beaux, pareil!!

Une dame et son blogue



Gentilhommes et damoiselles, haut les coeurs!
C’est aujourd’hui que, drapée de dignité et à cheval sur mon ordi blanc (le macbook le plus sale au monde), je me lance officiellement dans la blogosphère (LE mot que je ne réécrirai JAMAIS tellement il est terrible), les bras déployés dans la rosée du matin et le regard hagard. Ben joué, un blogue de plus!

Mais attention, pas de cachette.
Bien que je ne le mentionnerai pas à chaque minute, il est important que je vous fasse part d’un menu détail:

Mon blogue est commandité par Future Shop. Oh!
Eh bien ma foi, c’est chose dite.

Mais n’ayez crainte; loin de moi l’idée de vous servir savoureux acrostiches et rabais du jour du magasin du futur.

Jamais je n’oserais.

Je vais simplement, l’instant d’un flash, imprégner votre rétine du glorieux logo rouge, qui se lovera illico dans votre subconscient afin que VOUS NE VOUS PUISSIEZ PU de toute la belle technologie qu’on vous y vend.
Rien ne sert de fuir, c’est déjà fait.

Vais-je vous communiquer mes états-d’âme au quotidien?
Ça se peut.
J’ai-tu keukechose à dire?
Je le sais ben pas.
Est-ce moi sur cette photo?
Besûr.

Clin d’oeil complice.