Tels sont les dires des dynamiques et ô combien modestes marketeux greyés de bretelles bien claquantes de La petite pomme, encore babas d’avoir kické le walk-man Sony jaune dans la fourche.
Le plus fin au monde, qu’ils disent.
HÉ.
Y a-t-il plus casseux-de-party qu’un portable qui se trouve smarte?
Un portable, Suzie.
L’ingénieux sac blanc qui recouvrait l’essuie-glace de ce brave chauffeur de taxi qui m’appostropha de son klaxon racoleur (sans doute ébloui par ma croupe enchanteresse, ou alors simplement RUSTRE), à cela je dis : astucieux.
La petite bague de plastique dissimulée sous le bouchon de 2 litres de jus d’orange (ces agrumes de key west qui ne se prennent pas pour un seven up), vous savez, cette merveille d’ingénierie et de design, promesse de tite veine dans le front bien gorgée, d’éclaboussures sur votre ticheurte et complice de l’index meurtri désireux de se challenger dans un combat sans merci contre l’étonnante détermination de ladite petite bague à NE PAS s’enlever. Eh bien devant cette saudite garantie de fraîcheur qui nous préserve le breuvage de tout contact avec le bec d’un quêteux lâché lousse dans l’allée des nectars, je déclare : ben pensé.
Mais au Macbook Air et sa prétention de pacotille tout en courbettes, coup de poignard officiel au prestige de mon Macbook blanc, je dis : MENUTE.
On ne badine pas avec le look-and-feel de Cathé, point barre.
Car laisser une machine aussi discrète qu’une maxi-serviette me ravir le kick de posséder robuste portable de robeure glossy me laisse le After eight en travers de la gorge. Et avoir la luette en rogne, c’est pas joli joli, l’ami.
C’est donc parée d’une indiscutable rigueur journalistique que j’ai absorbé le propos du quadragénaire aware-marié-vêtu-de-noir-sobre-et-à-la-gestuelle-impecc-mettant-admirablement-en-valeur-l’argenterie-de-ses-charismatiques-favoris-et-sa-monture-de-titane-légère-et-pure-comme-Edgar-Fruitier (mélomane discret)-nu-dans-sa-cave, le délectable gentleman qui, du miel de sa voix, nous offre un «tour guidé» du portable des dieux, avec cette intonation qui évoque la camomille, les jeunes filles en fleur et l’ivresse des pogo-balls.
JE RÉSUME.
Le Macbook Air pèse 3 livres.
Fort bien.Ce jambon de Bayonne aussi.
Le portable-cutie est greyé d’un kiborde de format régulier (pyrotechnie, je vous prie).
Cet argument coup-de-poing happera certes en plein kisser ces pauvres fous contraints à taper sur un clavier de taille irrégulière, exotique ou imaginaire.
Oh.
Et il s’illumine in za dark, aussi. Vous savez, pour ces moments où vous travaillez dans une grotte. Terminées ces soirées passées à chercher le tréma à la brunante.
Mais ce n’est pas tout.
Le pavé tactille (trackpad) de l’ordi trendé permet le «pinch, swipe and rotate»; en termes moins hip, l’heureux détenteur du svelte engin pourra :
1. pincer le pavé pour zoomer comme si demain n’existait pas
2. le balayer du revers de la main pour s’éviter la douloureuse épreuve de changer de page avec les touches de son clavier de taille régulière
3. effectuer d’habiles passes de doigté pour faire pivoter ces photos croquées sur le vif lors de la très familiale partie de pêche aux «ti-pouéssons des chenaux» au rythme d’une opérette d’occasion, et ainsi stupéfaire mamie de la grâce de ses poulamons.
Mais ce que je préfère, mes agneaux, c’est l’argument minceur.
Y’est miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiince!
Mince, mince, mince.
Appropriez-vous le standing de cette percée de l’apparat, portez au bûcher ces ordis potelés et vilains qui nous obstruent le panorama et surtout, courez hurler à la minceur à flanc de montagne, et à bouche que veux-tu. Prenez simplement garde à la bourrasque, qui pourrait emporter de sa délicate brise l’engin freluquet et vous laisser penauds, vous et votre discours minceur.
J’ai ben beau en célébrer l’ingénieuse conception, mais j’aimerais, si vous permettez, qu’on en revienne.
MAINTENANT.
Et comme il y a nouvelle plus criante de pertinence, je vous laisse insérer et retirer votre ordi-confetti de cette grande enveloppe brune, symbole de votre indiscutable goût et de votre sens inouï du rangement.
vendredi 8 février 2008
Le portable le plus fin au monde.
délicatement scuplté par
COCO CATHEY
à
22 h 22
Libellés : Ah ben ça parle au yâbe, La petite pomme
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1 commentaire:
PAKLOW!
Quoi qu'on en dise, mon brand new Toshiba-Satellite-et-atteint-de-Windows-Vista-aigue crève de jalousie...
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