mardi 29 janvier 2008

Retirez ce disgracieux bottillon ou quittez à l’instant.


It was about bloody time!

Ne FEELEZ-vous pas la cristalline brise du faste et de l’apparat caresser vos poumons, brise qui, du velours de son raffinement, évite d’un habile slalom gueux et va-nu-pieds?

Cette délicate rafale est, mes agneaux, promesse de bétteure et surtout, de higheure.
La crème.
Les pinottes su’l dessus.
Le éouane (A1).

Depuis quelques mois déjà, ducs et duchesses du grand et beau monde peuvent ENFIN délaisser lingettes désinfectantes et crucifix le moment venu de poker leurs contemporains, car délivrance souveraine, un site de réseautage social de type Country Club sans-le-country sévit, telle une panthère noire, dans le tamisé de son éclairage à mille piasses (le genre de lumière qui a fréquenté Harvard), et j’ai nommé le très chic Diamond Lounge.

Diamond Lounge, vous dites?
Genre de place où tu te retiens pour pas roter ta pétate, han.

Spécifiquement ciselé à l’intention de l’élite sociale (who de hells, s’abstenir ou la mort), ledit site offre à sa très sélecte clientèle un convivial espace où papotages inspirés et franche camaraderie seront heureux prétextes à la célébration d’une unique et combien nécessaire vertu : la fortune, la gloire, le big shot (ça fait trois vertus, mais c’est MOÉ qui écrit).

Mais halte là, jeunes fous, car n’y adhère pas qui veut.

«To be considered for membership», horde de cancrelats, vous vous devrez d’abord de vous prosterner sur la paillasse internetesque afin de ressentir la peur, l’horreur et l’ingrate posture des gens-ordinaires-till-further-notice, pour ensuite soumettre un étoffé dossier justifiant sans détour pourquoi vous êtes «right» pour pénétrer le lounge de votre phallique prestance. Un «right» entendu et délicatement disposé entre guillemets indique d’ailleurs que ceux qui sont «right» en connaissent l’exhaustive signification.

Les autres candidats, quant à eux, sont cordialement invités à péter dans les fleurs et, si possible, en silence.

Car vous savez, tendres biches, «THE Committee is looking for interesting, professionnal people who will bring something unique and positive to the club», chose à laquelle semble exceller cette dame de compagnie et eye-candy-confetti du lounge arborant le félin chignon lustré (c’est pas saucé dans le dippity-do ça, monsieur), et qui, de son aisselle flawless use d'un astucieux subterfuge pour se débarrasser, avec la dignité d’une désormais célèbre chanteuse de jazz qui flippe la boulette de son regard coïtal, se débarrasser, dis-je, de sa tite napkine par-dessus banquette (regardez attentivement), à l’abri des sourcillements insdiscrets.

Et comme ses collègues de la real élite, sélectionner le coquet parmi immondes rognures et soporifiques mortels, ça, elle sait faire : la belle a-t-elle posé fesse sur le capiton de cuir patin ou sur la chaise cheap de l’image d’en-dessous?
Hum?
C’est.qui.le.cave.

ALORS?
À qui la chance?

Si parmi les 30 000-pas-plusse membres vous vous hissez, le visage tuméfié par le processus d’admission amical et champêtre, je vous implore d’avoir la bonté de daigner, les soirs où le charme des biscottes incrustées d’or garrochées au visage du jardinier n’opérera plus, chuchoter en ma païenne nuque vos récits expérientiels de cols roulés see-trough, de superpoke-sur-yacht et de Bill Clinton big big job big big money on the rocks.

Sur ce, je vous tire révérence, car en terrain facebookien je dois aller ramper, parmi les pauvres et la peste noire.

samedi 26 janvier 2008

Si Heath savait ça.


Enfin se prosternent en toute grâce, devant le lancôme de ma cerne et la paillette de mon cross-eye, quelques minutes de free time, le temps d’une cabotine risette avec TOÉ, où caresses intellectuelles et confidences exaltées gardent leurs bottes en rentrant.

On est-tu ben pareil, han?
Quelqu’un veut un bloodé? Un biscotti, peut-être?
Prenez donc une poignée de câpres, mordez dans ce clam et perdez le contrôle : IT’S SATEURDÉ!

Maintenant, reboutonnez cette chemise.
Tout de même.

What’s up, Cathé?
Eh bien l’heure est au mauvais goût, délicates cailles (que le smatte qui croisa une caille robuste se manifeste à l’instant ou se taise à jamais).

OH NO; c’est pas joli-joli, ce qui se passe, de ce temps-là.
Et si sur les blanches touches d’un suave instrument (placé ICI au coeur d’un concept des plus étudiés) vous ne vous abandonniez pas à la plus complexe des farniente (je vous le dis, là. Cliquez sur ce lien; en boucle je l’ai regardé en hurlant de bonheur), vous avez sans doute accueilli, telle une tite gorgée sûre en plein frenchkiss, la bien triste nouvelle en la tragique et précipitée révérence qu’a tirée M. Ledger, Heath de son prénom.

Heath Ledger n’est plus.

JÉSUS.
Mais d’en étaler ma trop commune désolation est intéret free.
Y’est parti, n’aura pu, y’était pas laitte, c'est toute qu'une perte.

Malgré tout, je me fais éditoriale et brandis le poing devant ces sinistres egos dont la conduite ne peut être qualifiée autrement que de SHOCKINGLY CAVALIER(je chéris décidément cette expression).

Où sont passés les gentlemen, je vous le demande!

Il semblerait que corsaires et pick-pockets aux mains balladeuses aient flairé la bonne affaire en orchestrant sournoisement de vils larcins (à ne pas confondre avec de vils marcassins, qui eux, n’orchestrent pas ou très peu) pour s’adonner à la piraterie de site, hobby de malfrat.

Ainsi, c’est lorsque que, accâblés par la brutale perte hollywoodienne, vous avez, entre deux gémissements, tapé de votre tremblante main les mots-clés «Heath» et «Ledger», nourris par la pressante envie de zieuter les images croquées sur le vif de son dernier respire (ou encore pour vous approprier le b-a ba du serrage de chemisier réussi SANS enlever le support, pour apprendre à murmurer à l’oreille d’un cowboy ou pour vous tenir up-to-date sur comment rester jeune, sexé et rafraîchissant), les voyous des Interwebs, EUX, avaient déjà repéré votre frêle esquif, codes malveillants au ceinturon.

C’est pourtant bien connu: bandits et cagoulards surfent sur le drame et l’actu-coup-de-poing sans se laver les mains. Le pathé, le human, le désarroi et les courbettes du fait divers, name it, garnissent les coffres de ces odieux pirates.

Ça fait que pourquoi ce kessé que vous vous faites prendre, câline de blues?

Réné Simard l’a chanté à s’en fendre la glotte :

Célébrité sexée + funeste sparage = clique prudemment man

Ou était-ce E=mc² ?
Qu’importe.

Tenez-vous le pour dit: champagnette ne rime plus avec Internet; de grâce, cessez de cliquer sur des liens louches aux émoticônes gras et sachez qu’il est également fort à propos de vous démaquiller avant de pleurer sur votre kiborde.

Et si, à tout hasard, à Heath vous désiriez rendre hommage, ben faites comme les 171 213 tarlais qui se sont joints au groupe Facebook «Heat Ledger R.I.P» et dites-y à quel point vous avez le caquet bas de toute c’t’affaire-là.

En plus d’être ben utile, vous ferez partie d’une gang qui s'épaule en crime.

dimanche 20 janvier 2008

Ces jeunes gens formidables.


Ceux qui ont le privilège (et la chance inespérée, tant filiale que franche camaradesque) de me connaître savent à quel point je chéris les jeunes gens.

Les 12-17, je les trouve géniaux.
Beaux, même.

Et j’en ai marre.

Marre de ces caricatures condescendantes et demeurées qu’on nous sert à la va-comme-je-te-pousse entre deux épisodes de Degrassi, qui nous présentent les adolescents (terme hautement scientifique les diagnostiquant d'abjectes créatures à achever d’un coup de palette experte ou mieux, couvrir d'une bâche quand vient la visite) comme de viles incarnations d’enfants dépossédés du charme de leur jolly jumper, et qui guettent sournoisement père et mère dans l’unique but de leur ravir le bonheur de cette épouvantesque crise d’adolescence dont on parle tant.

Mince. Ça vient me chercher, vraiment.

Mais comme je n’ai guère la prétention et les qualifications de Dre Nadia, psychologue à domicile, je laisserai aux bons soins d’experts diplômés non pas ma périlleuse psychanalyse, mais bien l'impressionnant défi de lever le voile (et de pointer le follow spot) sur cette extraordinaire jeunesse pour qui seul Dan semble avoir envie de chanter.

Les ados, ils sont fortiches.
C’est pourquoi j’ai célébré JUNO, un film magnifique qui a pris l’affiche au solstice d’hiver et dont, ma foi, je n’avais jamais entendu parler.

Merci Reney de m’y avoir traînée.

On nous y présente l’univers de Juno, jeune femme formidable de 16 ans, propriétaire d’un téléphone en cheeseburger, à la personnalité VRAIMENT géniale de type «who cares», au verbe acide et combien savoureux de type «you’re reacting shockingly cavalier» (au lieu du traditionnel«Neeeeeeeeeuh!!!! Kessé tu viens de dire, toé?» que de brillants et combien talentueux auteurs se seraient empressés d’écrire avec la justesse et la pertinence d’une plante grasse, entre deux gorgées de Mimosa) et surtout, une magnifique personne qui ne grandit pas, thank god, au sein de la famille-type, ahurie par l’adolescence de leur ado turbulente, aspirée dans l’enfer de la drogue, le sexe débridé et le premier rouge-à-lèvres sexé odieusement VOLÉ à même la sacoche d'une mourante.

Et Juno tombe enceinte.
Et voilà, le classique qui se ramène.
Mais hé, Jocelyn Turmel n’a pas fait le casting et Chicoine, lui, est ben occupé dans Virginie.

Le récit parfaitement ficelé (et magnifiquement écrit) nous invite donc à vivre les quatres saisons dans lesquelles Juno traversera non pas cette épreuve catastrophée qu’est cette grossesse impromptue, mais plutôt une nouvelle avec laquelle elle se doit de dealer, ce qu’elle réussit à merveille, et avec un humour décoiffant doublé d’un chum qui arbore le short très court avec l’étoffe d’un prince du jaret.

ENFIN, viarge.
Pas de larmes édulcorées ni d’Alexandre Despaties-Objet; que des répliques bien envoyées, pied de nez à tout ceux qui se sont généreusement trempé le biscuit dans le drama drama drama des prétendues réalités qu’un bonze de la Paramount a un jour décidé de coller à la jeunesse entre deux grossièretés, parce qu’un jeune-émo-bi-curious-rappeur-dealer-et-schizo-cool, ça fait broadcast en caltor.

Plusieurs critiques comparent d’ailleurs le film à Little miss sunshine et j’abonde dans le même sens (oué, j’abonde); il s’agit du même genre d’incursion dans l’univers en marge d’une famille captivante et parfaitement étrange, parfois désarmée et très, très touchante.

Trame sonore d’enfer et jeunes interprètes vraiment talentueux.

À voir en v.o.

La critique de Cathé.


Oh GOOD DAY belles hirondelles.

Et puis?
Mes ouailles se sont-elles abandonnées aux plaisirs du samedi soir?
Tendre figure skating entre concubins?
Regardage de game entre chums de gars?
Tendresse au foyer et épicurie (ne cherche pas dans le Robert de tes mains emportées, sweetie pie, car, tu sais, ce mot n’existe pas. c’est comme ça) exaltée?

Ou alors comme Cathé, c’est lové dans ce sofa de cuir trop design pour accueillir la volupté de ses charmes que tu as assisté, toutes pupilles dilatées, à la naissance du dernier show de Marc; tu sais, celui dont je t’avais prédit les merveilles, cette heure grivoise, promesse de risettes et d’esprit?

Eh bien ma foi, le poupon est rondelet, frétillant et promis à un brillant avenir.

Et n’aie crainte; loin de moi l’idée de te faire l’apologie de Marc et son émission à chaque semaine, lasse et longue critique du samedi soir radio-canadien pour laquelle tu es largement qualifié pour t’en passer un papier, loin de mon verbe. Mais en tant qu’enthousiaste et fidèle de Labrèche (fils), je me permets ce bref debriefing sur le tant attendu show du sabbat.

Tu as aimé, Cathé?
ABSOLUMENT.
Hein que c’est important que je t’en informe sur l’heure, HUM?

Bon.
Tu l’auras remarqué, j’aime Marc.
Autant que Pierre, mais son piedestal s’érige simplement en des lieux différents.
Pierre est au boudoir et Marc, près du baldaquin.

Marc m’habite, m’inspire et me repousse la limite.

****** Petit aparté-confidence ******

Cette phrase, j’aimerais que France me la chuchote lorsqu’en ses sièges design (qui ne rendront hommage à la volupté de mes charmes, mais bon, rendu là, je miserai sur mon meilleur profil, c’est tout) elle m’invitera, un jour, à prendre place pour me questionner de sa chevaline mâchoire.

****** ****** ****** ****** ****** ******

C’est pourquoi à chaque balbutiement médiatique je m’attable et décortique les prouesses de Marc, heureuse de le retrouver à la barre de ce dans quoi il excelle. Car saucez-le en animation de gala ou sur les planches d’une théâtrale performance, il assurera grave; mais je crois toutefois que Marc performe à la tévé. C’est son médium. Il connaît le kodak et lui fait la cour, maître de cette proximité qu’on tente en vain d'imiter aux quatre vents.

C’est pourquoi aux 3600 secondes d’extase j’applaudis.

Certes non, le show n’est pas parfait et bien sûr, l’heure ne fut pas que délice et volupté. Mais diable que la Fin du monde nous manquait!

Une heure bien tassée d’actu québécoise rédigée avec le génie de Marc Brunet et rythmée par la collaboration de Bruno Blanchet, plus égaré que jamais, Paul Houde, amuseur érudit et André Sauvé, humoriste qui ne m’a pas conquise.

Ce que j’ai détesté : LA FAMILLE.

Kessé ça, catalogue?
En fait, l’émission n’est pas tournée en studio, mais bien dans le salon d’une quelconque (une QUELCONQUE) famille au charisme absent (ou en lock out, allez savoir), qui pour l’occaze, se met sur son 31 et s’esclaffe au moindre borborygme de l'animateur.

L’idée m’apparaissait intéressante, mais HOULA, c’est une catastrophe.
C’est le malaise.

La famille fait office de public et NE SAIT QUE FAIRE, sans doute flabbeuregastée par l’oeil lubrique de Marc, entassée dans un Elran et surtout, dénuée d’intérêt. Je n’y vais pas avec le dos de la main morte. Beurke-beurke.
Mauvais flash.

Mais pour des moments télévisuels tels que la dé-li-rante immitation de Denise Bombardier, intellectuelle bien coiffée et sur laquelle une boîte-chevelure (LE pastiche parfait et l’une des choses les plus drôles que j’aie vues ever, pas de farce) fut déposée (comme en fait foi l’image-titre), vraiment, décrochez le téléphone et cancellez vos appointements du samedi soir.

3600 secondes d’extase, regardez.

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DIABLE!

Un fourbe personnage zone-trois-esque nous interdit désormais de visionner le eye candé d'extrait sur la youtube technologie, extrait que, pour vos yeux réjouis, je m'étais empressée de publier sur cette merveille de blogue.

Eh bien fourbe personnage, jamais de mon esprit vous ne saurez effacer le souvenir DE QUALITÉ en la perruque de carton de Madame Bombardier.

HA!

Cathey de Mornay, 23 janvier, en ses quartiers Fjordesques.

samedi 19 janvier 2008

Je suis super.


Un récent sondage mené dans le cadre de l’expo Macworld 2008 qui se tenait dans la toujours photographiée en angle ville de San Francisco (ville que je visitai d’ailleurs à l’âge de cinq ans et dont l’unique et impérissable souvenir se résume en un pousse-pousse en forme de dauphin absolument sensass et à bord duquel j’ai charmé passants et durs à cuire, rouspété non-stop pendant huit jours et sans doute affiché cette détestable moue d’éternelle insatisfaite que, d'un charisme ravageur, j’incarnais sans vergogne dans les décadentes Eighties. Alcatraz? Aucun souvenir. Cet audacieux trio au tapageur décolleté ? Non plus. Seulement le gros carrosse en dauphin. That’s it. Mes agneaux, je reviens au sondage du début de la phrase… maintenant) conclut que les heureux détenteurs de produits Mac seraient des gens plus ouverts d’esprit que la moyenne et IRAIENT MÊME jusqu’à s'estimer supérieurs au reste de la populace.

Balivernes.

Humbles owners de PC de pacotille et leurs accessoires, sachez que nous, coquets propriétaires d’engins au galbe hypnotique et ô combien cutier than yours, ne nous estimons EN RIEN supérieurs à votre attirail.

Nous sommes simplement :

- Plus attrayants de la plastique,
- Instigateurs de grâce et d’une outragious et grésillante beauté,
- Autorisés à quitter la table cavalièrement et ce, sous le regard admiratif des convives,
- De magnétiques temples de mystère,
- De légendaires amants,
- Un succes story.

STANDING OVATION.

Merci!!!

mardi 8 janvier 2008

Informations au sommet.


Eille, y fait-tu doux pareil. Hum?
Petite brise, petite bruine, petits ramasseux de neige qui se tortillent sous la couette en rêvant à Charlie Brown pis son amie masculine.

On est-tu ben, pareil.
Pis y pleut à part ça. En janvier.
Ça pleut pis y fait 10, c’est ben pour dire!
Han? En janvier!!

Entécas, y disent d’être ben prudents avec la glace.
La glace est pas sécure.
Est’ ben mince, ça fait qu’y faut checker comme y faut.
Ça c’est à cause du redoux, ça.



Hé. Ho.

Puis-je me permettre de me swinger la hache sans vergogne dans LE sujet de conversation le plus brûlé des derniers jours? Y fait chaud, mets-toi de la trente pis va t’acheter une molle aux tchippittes et CESSE de nous importuner le back-to-work, sainte fesse.

Et que dire de ces conseils raffinés de diseux de nouvelles qui répandent huile sur braise en nous prodiguant, main sur le coeur et brushing onctueux, de judicieux conseils tels que d’éviter de taquiner la truite si la glace est en mouvance ou encore de porter ses protège-lames pour patiner sur l’eau.

M’a vous dire rien qu’une affaire : ALLEZ PAS SUR LA GLACE.
«Y’a un REDOUX» - Jean Lajoie, source de crédibilité et de tévé human.
Est-ce clair?
Ne tâchez pas d’éviter, N’Y ALLEZ PAS.
Point barre.



Oh.
Mes propos vitrioliques gâchent-ils votre parté?
Séchez cette vilaine moue et courez enfiler votre gaminet, mes agneaux, car il se passe des choses à VEGAS, royaume du trente sous et de la carriériste effeuilleuse.

Alors que Celine-pas-d’accent a paqueté paillettes et cuir chevelu de René-Charles, la scintillante ville accueille depuis dimanche le CES (Consumer Electronics Show ou Salon de l’Électronique Grand public. Personnes de petite taille, s’abstenir.), le plus grand congrès mondial de l’électronique, du gadget et de la trouvaille à mille piasses.

C’est moins sexé que A new day, mais ça décoiffe l'ennui et le redoux.

Ze salon, qui s’y déroule du 6 au 10 janvier, présente donc ces musts clinquants, avant-gardistes et over-the-top dont nous, biches égarées devant le plasma 2007 de notre tévé, devons nous grayer pour faire forte impression devant le livreur de Benny.

«Comment ce kessé que je vais faire pour rien manquer, ma Cathé?» – Jean Lajoie, source de crédibilité et de tévé human.

Eh bien fortiche Jean, tu as saisi, une fois de plus, l’urgence la situation.
Et c’est ton jour de chance, car mon prestigieux commanditaire a déployé charmes et effectifs en la ville de luxure pour couvrir le pétillant du cocktail de gadgets, bubulles que tu pourras retrouver sur le très jetset forum de discussion qui te garnira la panse de vidéos, revues, blogues et ce, grâce à Blogger Alain.

Blogger Alain, tu vas faire un malheur.

Jusqu’à présent, ma trouvaille la plus savoureuse réside dans le Rolly de Sony, ce baladeur musical en forme d’oeuf et muni de deux petits clapets (béni soit ce terme) qui se déploient et s’abandonnent au plaisir de la danse de type n’importe quoi, pour mousser la complicité propriétaire taré et surtout très seul/balladeur dans les feux de la rampe de son quotidien. Ainsi, la chose se meut, telle une panthère garrochée dans une bassine d’eau et amuse son prochain.
Bravo, Sony (et merci encore, Alain).

Voici donc la chose dans un moment de grande versatilité et de pertinence, au coeur d’un copieux clip qui attise, certes oui, la convoitise.

Où c’est que t’étais, jeune fille?


Je tatonne le sol de marbre du cuir patin de ma chaussure, toute mine basse, la main aux bouclettes (des bouclettes fictives).

Eh bien ma foi, JAMA je n’ai voulu jeter ce blogue aux orties.

Si tel drame s’abattait sur mes jupons, c’est autour d’un banquet princier et surtout solennel que j’en ferais l’annonce, le timbre voilé par la chantilly et les babas, avant de vous remettre ces saudites dragées garnies de tulle et de pierres du Rhin que l’on offre aux gens biens qui assistent aux événements de prestige.

C’est sûr.

Mais sachez que cette absence prolongée ne fut guère causée par un potage ricardesque nécessitant constance surveillance, une noce italienne ou parce que toujours coincée sous le gars chaud-désagréable qui s’est subrepticement PROPULSÉ sur moi, le 31 au soir, anéantissant de sa maladresse éthilique toute spontanéité de chute dans la dignité et me plaquant au sol, penaude, le genou en-dessous du bras et l’amour propre rompu.

Si tu me lis, gars chaud-désagréable, sache j’ai omis de te révéler LA CHOSE SUIVANTE, avant de me replacer la rotule avec le flegme et la charismatique moue de Sylvesteure.

(là il faut que tu cliques sur LA CHOSE SUIVANTE (c'est facile, c'est en couleur), quand t’auras fini de roter ton bloodé).

Mets ça dans ta pipe, qui que tu sois.
Tu es nul doute quelqu'un de bien.
Quelqu'un de grand.
Un gentleman.

ALORS.

Si je me suis soustraite au bleu de vos yeux, c’est bien malgré moi sous l’emprise d’un récit, d’une vidéo qui, en boucle, m’a nourrie de bien-être et gavée de ce savoir exquis qui fait CHIC.

Un bijou.
Un baume.
Un lipgloss, même.

Attention, je deviens feeling. Stop.
Cathé, cesse cette mascarade.

Je vous prie d’accepter mes plus sincères et maladroites excuses de pacotille qui effritent avec impudence toute la gentillesse que vous m’avez manifestée depuis mes premiers balbutiements sur le panache des Internets. Pas de farce.

J’ai été malade, j’ai vu le monsieur le docteur, je me remets.
Voilà tout.

Et cette étonnante rémission, véritable ascension vers la beauté revisitée, je la dois à cette consternante vidéo dont il était question quelques lignes plus haut, vidéo qui m’a appris que, même si tu mâches des pastilles au sapin, tu peux être ben beau pareil.

À la vôtre et merci pour tout!