jeudi 3 juillet 2008

Je craque.


Hello, c’est Cathé.
Ou Casse. Casse, ça me fait rire.

Moi qui ai la haine des blogues de type «tresses et confidences / tripes sur table / j’ai raté mon stew mais v’là mes photos de chats CHECKEZ MES CHATS, spasse j’ai des chats», voilà que me prend à l’instant cette irrémédiable envie de me faire, à mon tour, futile et gratuite.


Propos free.
Pure feeling’n’pain dans le tchesse.


S’inaugure donc ce tout nouveau segment estival extra yippy-yeah :

CATHÉ SUR L’OREILLER.


Sexé.

Mais désagréable.
Avec ce je.ne.sais.quoi de PATHÉ.


(encore plus de pathé icitte)


Ça y est?
Ça y est.


«Comment ça se fait que t’écris pu?
»
«Cathé, qu’est-ce que tu fais exactement de tes journées, EXACTEMENT?
»
«
Tes projets? Hum? Comment ça va, tes projets?»

M’a vous le dire ce que je fais. Je fais la pute.

La pute des mots.

La pute du jingle de marde.
Grande poétesse des caniveaux à l’international.


Ce que je donnerais pour être pianiste dans un bordel, jvous dis pas.


Mais à défaut d’interpréter la Marseillaise en staccato sur la fourche d’un sombre sultan, je feins la haute culture et la pertinence de la rédactrice au sommet de son art, et m'exécute en un ballet de vomissures claironnées, récital pour de beiges âmes en costards ministériels impressonnées par mon verbe et l’affriolance de mes synonymes.


Une honte.
Avec beaucoup de synonymes.

C’est pourquoi je m’interroge au coin du feu et me contemple le reflet, silencieuse.

Deux mois.

Mon cheveu a poussé.

Je suis à la page.

C’est super.


Et tut tut, ce n’est pas tout.

Je me graisse l’agenda pour condescendre grave :


J’ai posé godasse à Londres. Mykonos. Istanbul.
Dans un truck avec Les Musclés. Pas eux. Eux-autres.
Sur le parquet de mon nouveau boudoir aux effluves de Royal Ascot.
Dans les bras de gros égos.
Chez mamie.

Si ça se trouve, j'ai pissé dans ta cour.


La totale.

Aux dires de certains, je mène cette vie désinvolte-et-à-fleur-de-peau qu’on envie tant.

Je prends des risques. On m’acclame.

Je fraye avec la haute.

Je me pare de tenues qui n’ont aucun sens.


Je vis mes asti de rêves.


Ça fait que comment ce quessé que ça se fait que je continusse à rêver qu’un homme long et mince en chienne orange m’attend dans un dead-end pour me scier les bras, CHAQUE NUITTE?


On me scie les bras chaque nuitte.

Chaque nuitte, depuis 2 mois.


Y’a pire, elsé.

Mais ce segment est mien et il est extra yippy- yeah.

Merci.


Alors la haute tarte que je suis commence à saisir le propos du cancer qui danse la sarabande quelque part dans sa grosse tête.


Frêle frêle, cette brindillette de blogueuse.


Ça vous étonne, hein.

Peut-être pas.


Je ne suis que virgules et points-virgules.


Ne me reste qu’à trouver ce que j’insérerai entre.
Avec de la syntaxe pis dla moutarde.

Et calvinusse, un peu de courage.




C'est ça jvoulais vous dire.
Astheure, CHECKEZ MES CHATS.

4 commentaires:

Mathieu a dit...

Oh wow t'as des chats.

Moi aussi j'ai des chats.

Nous avons des chats.

J'espère que d'autres personnes ont des chats aussi.

Les chats c'est la meilleure invention depuis les croûtes de pizza avec du fromage dans le dedans d'elles mêmes. J'aime bien la récursivité infinie du fromage sous toutes ses formes.

J'aime les chats aussi ainsi que les nombreux sentiments tabous qu'ils soulèvent en moi.


PS: Mon chat a fait pipi dans l'univers une fois. C'était très LOL.

cdn a dit...

yay yay yippi-yeah.
je croyais que cathé ne reviendrais plus, j'étais sur le point de te dé-linker, j'étais désabusée.

Stephane a dit...

C'était de la longue absence chère...

Et tu nous start çâ avec des chats.

Bastard :)

♥Annita Banana a dit...

yééééééééééé té de retour!