mercredi 31 octobre 2007

20 minutes de haine.


Poursuivons sous le thème du «malaisant» avec cette trouvaille, ma foi, empreinte d’une pertinence sans précédent.

Liseux et lectrices, mon intérêt pour la chose vous décevra certes, mais sachez que je me plais à jeter, le soir venu, un oeil réjoui sur le quotidien dénué d’intérêt des lofteurs et loffeuses de la cuvée 2007.

SI. I’m a LOFT darling.
A real lovah.
Et toute lutte est désormais vaine.

L’attrait de la chose m’est irrésistible et c’est prise au piège que je suis contrainte à zieuter cette sélection de jeunes sexés manger leurs céréales 7 grains en se rasant l’aisselle avec un désintérêt désinvolte et calculé.

Mais bon.
PASSONS, puisque nul besoin il y a d’en faire l’apologie ou d’en revisiter le débat (c’est tout de même jour de fête).

CEPENDANT.

Je crois détenir du matériel qui saura réjouir tout détracteur de ladite téléréalité. Pour que vous en saisissiez la formidable beauté, je me dois toutefois de vous exposer certains détails. Alors prenez place et offrez-vous une tasse de lait chaud, car ces extraits sauront vous ravir.

C’est fait?
Superbe.

SAVOUREUSES RÉVÉLATIONS DU LOFT

Oreilles offensées, mangez de la brioche.

Cette année, les pétillants protagonistes de l’enlevante émission sont vraiment, mais VRAIMENT sans intérêt.
C’est à s’en déchirer le ticheurte.
Aucun drame de moeurs, des querelles soporifiques et de la nudité d’enfant de choeur. Le NÉAN.
Mais cette saison, thank god, la beauté ne vole pas le show, ça non.

Et les nocturnes internautes (un merci spécial au coloc qui y dédie un intérêt frôlant la dévotion perverse) le savent. C'est donc avec plaisir que je vous présente ZE bebitte du loft, un prix Nobel d’entertainment, une pure merveille de ti-gars qui a dû passer les premières années de sa vie enfermé dans le grenier : Sébastien.

Depuis le début de l’aventure, le jeune homme au physique difficile n’a pas la cote. Moins cutie que ses collègues huilés et hermétiquement fermé au jeu de l’amour et de la séduction, Sébastien s’est frayé, telle la vermine dans un containeure, un chemin vers le convoité kodak dans l’unique but de nous en donner pour notre argent. Le gars déteste les lofteurs, déteste le loft et s'évertue à semer la pagaille de son sourcil manipulateur.

Il se plaît d’ailleurs à nous le rappeler dès que ses naïfs collègues, qui le croient inoffensif et limite-demeuré, ont le dos tourné ou mieux, dans la nuit. Voici donc l’un de ses délectables exposés nocturnes où il exprime tout haut ce que l’on murmure tous dans le confort de notre salon.

Son propos est acide et 100% déplacé, mais le guts du personnage mérite clairement célébration. Longue vie à Sébasse et gardez-le dans le Loft, sans quoi je vais me faner devant la bouche en coeur de Veronika.





C'est jour de fête.


En cette journée d’étrange et d’épouvante (c’est l’Hallowigne la gagne!), n’êtes-vous pas dégoutés de ces quadragénaires «funnés» qui INSISTENT, année après année, pour enfiler juste-au-corps celtiques et postiches clownesques dans l’unique but de réjouir leur vouésin de bureau ou PIRE, de ces matantes-à-mode éméchées qui ressortent leur set de boucles d’oreilles d’occaze en forme de sorcière sur un ti-balai qui clignote au rythme d’un jingle pathé?

Mes amis, je dois me rendre à l'évidence : JE SUIS LASSE de ces vaines mascarades.

Mais comme c’est jour de fête et que mes propos vous gâchent sans doute le make-up de chat sauvage, je me prêterai candidement au jeu en vous servant infos accessoires et clins d’oeil malaisants qui vous permettront d’oublier, l’espace d’un instant, que votre boss arbore le même one piece de Topgun que vous.

J’entame donc les festivités par cette chose, dont l’heureuse chorégraphie et le souci du détail n’échapperont pas à l’oeil vif des porteuses de bejoux halloweenesques.

Heureux funeste day!

dimanche 28 octobre 2007

L’ADISQ : le gala à la catégorie manquante.


Jeunes gensses, mes plus sincères hommages!

Exagère-je un brin? Absolument pas.
Je ne puis, et c’est la moindre des choses, que me prosterner devant votre patience et votre inconditionnel AMOUR.
Maintenant, cachez ce mouchoir que je ne saurais voir et remisez vos violons, car j’ai des choses à vous dire.

Ces derniers temps, c’est au péril de mon indiscutable grâce que je me suis noirci les doigts à parcourir la grand’presse, lunettes sévères et dos courbé sur les mondanités québécoises, à la recherche de LA catégorie manquante du très attendu gala de l’ADISQ.

AUCUNE TRACE.
(sauf dans ma face, parce que, c’est bien connu, on porte toujours les mains au visage une fois noircies par ces vils journaux).

À qui diable dois-je m’adresser pour signaler cette bévue?

- Curieux Bégin, spécialiste de la chair et ses menus plaisirs?
- L’unijambiste et polémiste docteur Mailloux?
- Ou dois-je simplement e-mailer la panéliste et comtesse Louise?

Et ne me servez pas ce regard empreint d’incompréhension amusée.

C’est stupéfiée (et le minois toujours souillé) que j’ai dû constater que j’étais, apparemment, la seule âme alertée. Je réclame donc, sur la place publique, que récompense soit accordée à ces artisses qui, pour nous, ignare populace, se livrent corps et âme pour nous offrir le plus pur des divertissements visuels, et j'instaure à pied levé la catégorie de la POCHETTE PAS-D’ALLURE.

C’est vrai!

Il y a les pochettes médiocres et négligées.
Les pochettes coquettes, que l’on prime.
Et ces pochettes «pas-d’allure», auxquelles les chanteux apportent un soin scrupuleux, voire monastique, une dévotion toute professionnelle au parachèvement de concepts, de collages et de shootings dont le malaise visuel MÉRITE un trophée. Ça oui.

Mais l’urne est vide.
Et de véritables chefs-d’oeuvres sombrent dans l’oubli.

Permettez-moi donc de vous soumettre ze pochettes qui, selon moi, méritent claironnante mention.

Catégorie 1 : LUBIE CAPILLAIRE.

Là, je dois dire, nous sommes gâtés:

1. Céline Dion, Taking chances
2. Nathalie Simard, Il y avait un jardin
3. Ima, Smile

Elles ont-tu l’air BEN, han? Épanouies, sereines et couéffées.
Note à la chanteuse: la prochaine fois, mise encore plus sur ton cheveu, nous n’avons que faire de ton organe. Les cheveux au vent, on aime ça en taboulaille. Mention spéciale à Céline qui a le guts de nous regarder en pleine face, par-dessus le marché.

Catégorie 2 : J'APPRIVOISE PHOTOSHOP.

Encore là, des bijoux.

1. Bruno Pelletier, Bruno Pelletier et le GrosZorchestre.LOL
2. Duo Dubois, Duos Dubois

Jésus. Y’a pas à dire, ces braves gaillards MAÎTRISENT l’art de teaser le fan en ayant l’air d’avoir plus de fun que tout le monde (sauf Claude lui-même et Linda qui, visiblement, se sont querellés avant le shooting photo).
Mention spéciale pour la complicité évidente entre les musiciens de Bruno.

Catégorie 3 : JE PENSE À DES AFFAIRES.


Une véritable plaie.
1. Michael, Il tempo
2. Marc Dupré, Revenir à toi
3. Sylvain Cossette, 70s

Je pense qu’avec Sylvain, on tient quelque chose.
Non seulement il pense à des affaires, mais il a l’air de SAVOUÈRE des affaires; les mains, le costard, le sourcil, tout y est. Un simple regard suffit et je suis intimidée.
En fait, on ressent TOUT sauf les 70’S.
Sorré Sylvain.
Mention spéciale à l’équipe de Marc Dupré qui a usé d’un astucieux subterfuge pour ajouter le nom de l’album quelques secondes avant l’impression.

Alors voilà. C’est fait. Ivresse et volupté.
Par souci de vous garder éveillés, je n’ai toutefois qu’effleuré le sujet.

Je serais donc ravie de recevoir vos trouvailles, de partager avec vous les bijoux, les work of art, les eye candés de pochettes qui, récentes ou vétustes, nous distraient le temps que Marie-Élaine Thibert aille récupérer son trophée.

Bon gala!

mardi 16 octobre 2007

FUTURE SHOP est une vieille fille.


Fans du Loft, cessez IMMÉDIATEMENT de rêvasser aux sculpturales jambes de Cristelle-la-pulpeuse-moue, d’esquisser d’inspirés fusains de la chevaline bouche de Chrystal (un maxillaire en pierre semi-précieuse, vous dites?) ou de questionner le style du musclé-couetté-tatoué «Casse» (tant qu’à m’affubler d’un ti-nom pas d’allure, j’aurais plutôt volé le show avec un sobriquet tel Botillon, Robe-soleil ou Gobelet. Tsé.) qui a de sérieuses déviances de 80’s.

Et pourquoi vous interdirais-je la délectable télé-réalité de l'heure?

Ben parce que C'EST LA FÊTE À FUTURE SHOP, bateau!

HOURRAY!!!
Sortez vos ti-casses en keurton et votre salade de pâtes, car le magasin du futur a 25 ans. Et à défaut de ne pas être en couple avec une quelconque boutique-concubine, je me suis permise ce titre ô combien accrocheur, question de ne pas te pardre, mon public.

Allez hop, tu as déjà entamé ce texte, alors tiens bon.
Lis, lis ce post Jeff, car j’ai des choses à t’apprendre (et si possible, fais la liaison entre «choses» et «z’à», ça me ferait plaisir).

ALORS.
Si du feu de dieu tu visites le site de FUTURE SHOP par les fraîches et pluvieuses journées que Jocelyne ne cesse de nous annoncer, tu feras main basse sur une foule d’informations qui te garniront la culture, crois-moi.
Mieux, revitalise ton couple et invite l’être aimé à se lover près du computeure.

À peine arrivé sur ZE SITE , garde ton calme, car une enlevante partie de jeu d'association t’y attend. Tu sais, ce jeu où l’on doit se souvenir de l’emplacement des tites-cartes qu’on soulève, comme à l’époque des réglettes et des Pères-Noêl de ouate.
Eh bien moi, J’AI JOUÉ. Folle raide.
Et voici ce que j’ai appris :

1978 : En plus des fameux appareils photo dont on doit shaker le cliché pour voir keuke-chose (et du coup donner un excellent spectacle), Polaroïd lance une caméra vidéo instantanée appelée Polavision. Il sortira plus tard un tape-à-cassette nommé Pola-Abdul, mais c’est avec regret que ce dernier quittera la marque pour aller faire des stépettes sur scène (et du coup donner un excellent spectacle). Le délire.

1989 :
Année faste. On invente le téléphone à rabat.
Pola-Abdul fait rimer stépettes avec claquettes. Le délire (bis).
On ne fait toutefois pas mention du téléphone avec ailes, mais je me trompe peut-être de discipline.
C’est l’ivresse de la fête.

2007 : Si tu survis à l’insoutenable suspense du jeu, tu risques de remporter une carte cadeau de 2500$ EN PLUS de plein d’affaires flyées tirées sur le web chaque jour.
C’est la manne.

Je te laisse donc te garrocher sur ledit site où tu vivras, hors de tout doute, ben, BEN des affaires. Donne-m’en des nouvelles.

Clin d’œil complice.

jeudi 11 octobre 2007

Radiohead pour une piasse.


Puis?

Les âmes privées du 5@7 du jeudi soir ont-elles opté pour une soirée de frénétiques déhanchements, tout cheveux lousses, sur les GRATISSES ritournelles de Radiohead?

Pour les quelques étourdis qui n’auraient ouï l’étonnante nouvelle, sachez que la très adulée formation britannique donne littéralement (et fort audacieusement) sa musique à qui veut bien l’entendre. OUI!

Depuis hier, l’envoûtant quintette a lancé son dernier album sur le web, proposant ainsi à la populace (vous, moi pis le pot'à beurre) de télécharger la version numérique de In Rainbows, septième opus du groupe et véritable candé pour le tympan, à un prix relevant de votre entière discrétion.

Vous n’avez pas une cenne? L’album est à vous.

Vous ne savez que faire de vos livres sterling?
Ils les accepteront avec joie.

Et inutile d’atteler votre jument pour aller quérir la chose sur les tablettes de monsieur le disquaire; In Rainbows n’est disponible que sur les Internets.
Étonnant, vous dites? Pas mal smatte, je dis.

Désormais affranchis de toute maison de disque (jadis avec Emi Records), Radiohead semble préférer cette déroutante marche à l’autobus du show-business. Déroutante, peut-être; mais le groupe prouve une fois de plus qu’il connaît le chemin.
Quel album!

Inspiré, hypersensible et doté de cette fascinante douleur qui écorche et dont seul Thom Yorke sait se parer, In Rainbows m’a conquise à la seconde. Non pas sans parfois évoquer les funestes grooves de The Eraser, le groupe se renouvelle avec flair et livre, une fois de plus, toute qu’une marchandise (les dix premiers titres d’une série de dix-huit).

Spatial. Névrotique. Brûlant. Fin de l’énumération dramatique.
Déprimant? C’est du Radiohead, viarge.
De la bombe.
Un baume hypnotique.
Et combien planant.

Téléchargez-le avec vigueur mais de grâce, gensses précipitées, faites-moi plaisir et soyez gentlemen : achetez-le donc, caltor.
Que vous investissiez une piasse ou un brun, vous en aurez pour votre argent.

Ça chuchote dans les garçonnières...


Mais où diable est passée la jeune writteure?

Fraye-t-elle avec Marie Laberge?
Renie-t-elle notre idylle internetesque?
Ou PIRE, se gave-t-elle de puffs aux fruits en se félicitant, la glotte drapée de crème pâtissière, d’avoir manqué au devoir de l’écriture auquel elle s'abandonnait avec tant d'ivresse et de volupté?

Je sais.

«À peine arrivée sur les Internets qu’elle se fait blogueuse buissonnière», chuchote-t-on dans les garçonnières.

Culottée, cette Cathey.

Mais elle est de retour.
Belle heure pour faire des tartes, n’est-il pas?

Mille excuses, bien à vous et n'ayez crainte;
JE SAURAI VOUS REGAGNER.

mardi 2 octobre 2007

J'AIME LES TÊTES À CLAQUES.


Peurdon?!!

Ça vous la coupe, hein? C’est sans doute parce que vous êtes BEN à mode…
Si, si. Absolument.

Depuis quelques temps, il y a de ces affirmations qu’il faut se garder de formuler devant ses camarades, sous peine de se voir coiffer du chapeau d’âne du mauvais goût (et l’âne du mauvais goût, c’est une coche en dessous de l’âne de base), doublé de l’étiquette du loser-qui-vit-dans-le-passé, gracieuseté de toutes ces gensses qui ELLES, ne consomment pas d’humour de pacotille.

Il semble en effet que l’époque du convivial Réveillon à s’époumoner en famille, les baguettes en l’air autour de l’écran à ti-Jacques, devant un sketch très cérébral des Têtes à claques soit chose proscrite. Ignorez cette prémisse et vous êtes mieux de vous lever de bonne heure pour pourvoir bruncher à l’Avenue.

Parce qu’en 2007, on haït les Têtes à claques.
Viscéralement.

Mais comment ça se fait, moutarde?
Est pu hot, la joke des pop-tarts?
NON, Cathey (ça, c’est moi). Mets ça dans ta pipe (ma pipe à moi).

Pourtant, c’est sans gêne aucune que je vous affirme, la tête haute, la troublante vérité suivante : la première fois que j’ai visionné un sketch des TAC, j’ai ri.
Pire, j’ai ri à gorge déployée.
C’était nouveau, rafraîchissant (bonyeu que c’est méprisant comme terme; mais c pas voulu, je vous jure) et tellement, tellement niaiseux. Comme ces blagues de flatulences (y'a rien de tel qu’une joke de pet) qui dérapent toujours en une orgie de gags scatos.

Inutile de nier, JE SAIS que ça vous fait rire. Et il est où le mal?
Nul besoin de boire de la Sablette pour rire un brin.

Mais la gêne persiste.
Et on se terre dans les chaumières pour immiter Uncle Tom.

Ne sachant plus que penser de ces saudites poupées de plasticine, j’ai décidé de me taper quelques sketches païens, parée de mon objectivité Chanel, pour juger par moi-même du bon pis du pas bon de la patente qui pue. Et pour pimenter le tout, j’ai fait ça en plein bureau, le volume dans le tapis et parmi les hommes, les vrais.

LE CHOC.
Immédiatement, quelques âmes passant près de moi par le plus mystérieux des hasards se sont postées à mes côtés, pour avoir un meilleur angle de mépris, sans doute:

«Mautadit que c’est cave!»
«Ah non, t’écoutes pas les TAC?!».

Oué, pis toé aussi, cher.

So what? Y’en a des papire drôles. Y’en a même que j’ai regardé deux fois.
Bon, correct. Les rendus volent peut-être la vedette aux scénarios, mais si je veux du Homier-Roy, je syntonise la Première chaîne. Mais des fois, comme ça, on a envie de manger du Jell-O et les TAC font la job.

Moi, je dis two thumbs up à Michel Beaudet et je lui donne une bine d’encouragement pour son beau succès en France (pourvu que les Franssas RISENT des sketches et pas de nousautes, viarge).

Ah... et si vous le croisez, dites-lui juste que les ti-jus de dépanneur pis les ticheurtes funnés, c’est...

Ah pis oubliez ça.
Les Têtes à claque, c’est pas bon pantoute.