jeudi 28 février 2008

Que diable se passe-t-il avec les matinales émissions?


Cette semaine me sert des matins de bruit de disque qui scratche.

Vous savez, ces instants où le sourcil, de mèche avec l’oreille, manifeste le doute en se courbant l’arcade, alerte comme pas un, et vous dit :

«Hé, cathé, t’as capté? Y’a du louche à la tévé.»

VOUSME SUIVEZ?
Vous me suivez.

Alors comme j’ai récemment découvert comment me faire craire que je ne mange pas ma tite toast SEULE, mais bien EN GANG avec who ever est à la tévé le matin, le son dans le tapis et même sous la douche (parce que houpette en main, il fait bon entendre des voix ahuries par la météo), j'ai allumé l'appareil du yâbe au 5 (le 35, pour les tarés)ma dernière expérience Salut-Bonjouresque (à savourer au post précédent, mes agneaux) m’ayant provoqué la gorgée sûre.

Auqué.

Peut-être ne suis-je pas complice intime des matins de Gildor.
Peut-être n’ai-je pas déployé les efforts nécessaires pour nourrir cette complicité.
Peut-être, aussi, n’ai-je simplement pas le niveau.

Car Gildor, il est top notche.

Il sait s’émouvoir devant un bol de chips, parler exotique, chanter sexé, transformer un tirage de billets pour les Ice Capades en un happening télévisuel human et redemander sa femme en mariage par la fougue de son regard d'animateur et ce, avec le charisme de deux Gildor.

Mais ce matin, il y a eu dérapage.
Dérapage ou félicité, allez savoir.

En fait, à l’ouverture même de la tévé, trois minutes se sont écoulées sans que nul cutie ne pousse quelqu’info, charade ou statistique sportive hermétique que ce soit.

ÇA NON.
Car l’heure était à la fanfaronnade et au casual.

C'est pourquoi Gildor a tenté de faire bouger ses oreilles pendant 2 minutes.

Le silence total.

Les oreilles bougent. Un peu.
Elles ne bougent pas suffisamment.
La tension monte.

L’équipe technique se marre.
Complicité de plateau, la public aime, alors ils remettent ça.
Mais en mieux.

Rires cristallins.

Éric Nolin se dispute farouchement le spotlight avec une drôle de face cross-eye.
Ivresse.

Traveling sur Richard Desmarais qui nous fait la passe du «tournevis» avec sa langue.
Volupté.

Les oreilles de Gildor remuent.
Frénésie.

3 minutes.

C’est donc le bébédoll réjoui que, interdite, je me suis interrompu la céréale pour encourager silencieusement l'animateur countré dans son désir infiniment laborieux (mais combien légitime) de nous offrir, trippes sur table, le décadent talent show.

100% variété.
High grade, top choice meat, je dis.

Ce que j’aurais donné pour qu’Hélène Fouquet fasse un backflip.

lundi 25 février 2008

Down the drain.


Ce matin, alors que je m’affairais à me faire resplendir les atouts, armée de ma braoule Dior et de célestes condensés de grâce en poudre libre (testés sur sirènes et licornes), j’ai allumé la tévé pour rompre le silence matinal et vibrer avec Gino, animateur-vedette d’une émission du matin et ses braves accolytes.




SACRAMENT SUZIE.

Où est passée la galanterie?
Le contenu?
La pertinence?
Mes souliers Pepsi? Ils sont introuvables, eux aussi.

Down the drain with ti-Guy?

Moi qui, la paupière lourde, avait préféré hier soir m’en remettre à la rigueur journalistique du jeunot des arts et spectacles pour me digérer le gala en un bref condensé de gagnants, de moments human, de quelques robes et de laissés-pour-compte de la soirée (j’adore la candeur des oubliés, toujours dignes sur le red carpette), c’est la céréale molle et le fer plat grésillant que j’ai perdu toute notion du temps, interloquée devant ma tévé.

Gino, bronzé comme un prince d'Égypte:


«Alors on m'annonce à l'instant que 50% des Québécois confirment que Tilda Swinton était la plus laitte des Academy Awards. Non mais vraiment (il se recueille un instant pour nous scooper ça tight), je suis d’accord pour dire qu’elle faisait dur en maudine.»

Jeunot des arts et spectacles frétille sur son tabouret, impatient de renchérir:

«Et ça, Gino, c’est sans parler de Jennifer Hudson. Entre toi pis moi, elle a beau avoir maigri, sa robe la rendait toutoune pareil, han?
Regarde SES SEINS, Gino.
Ordinaire.» conclut-il, d’un constat journalistique des plus solennels.

- rires gras complices-

Et comme la disgrâce télévisuelle semblait avoir plafonné, voilà-ti pas qu’on nous invite, nation de caves et de ti-cailles, à visiter la TOUTE NOUVELLE plateforme interactive de l’émission (que des générations entières s'empresseront de visiter chaque matin, à défaut de se couéffer, se presser le chemisier ou pire, d’arriver à temps à la jobbe. Parce que vivre une expérience expérientielle en temps réel avec la crew de Gino, ça flashe) pour voter pour la robe la plus laide des Oscars.

VOTER . POUR . LA . ROBE . LA . PLUS . LAIDE
Calvinusse.

Et l’haleine la plus fraîche de la soirée?
Hum?
Qui c’est qui va me feeder là-dessus?

Les grands gagnants du gala?
C’est ben de valeur, ma Cathé, mais on s’en kerisse.
Ce qui compte, c’est les potelées pis les lousses du galbe.




Ça fait que Robert, dis à Nicole que son collier est croche.
Pis vas te rasseoir, ton suit est plate à mort.

vendredi 22 février 2008

Tutti Frutti du temps qui passe.


Faciès exhaltés par la couple de minutes de spair de soleil pour manger son ti-sac de raisins à flanc de montagne, saisir la décadence du moment sur pellicule et partager son irréprochable hygiène de vie sur Facebook, je vous lève mon casse et vous rap la question suivante :



Comment ce kessé que ça va?
(Voyez venir la converse sur le redoux.)

Non mais ça va-tu assez ben, hum?

- Les ventes de robes de Noël qui sentent le parté,

- Les gensses qui traînent progéniture dans ce sâpré ti-traîneau pic pic de plastique direct sur le trottoir, épicuriens de la Mont-Royale, et qui ne se doutent pas que même sur la neige, ledit plat tupperware pour gamin ne glisse pas et ne glissera JAMAIS. Mais comme il fait bon promener poupon à hauteur de chien soucisse (en tabeurne d’être au bout de sa corde plutôt qu’à faire des paniers avec Poignard) et au son de la résine de synthèse qui se râpe sur les grenailles,

- Les chanteurs-cinéastes à la narine alerte, toujours prête à se déployer lorsque vive émotion ou franche taquinerie de kodak sont de mise, et qui se voient proclamés «artistes pour la paix de l’année 2007» en toute humilité/dédain.

C’EST LE PIED.
Pis y fait-tu assez doux à votre goût.

Et pour ajouter à l’ivresse et la volupté du moment, l’aile sous laquelle je me love a attablé ses plus fins stratèges, gentilhommes en costume bleu qui sentent bon l’eau de Cologne et qui, petits fours en bouche, ont une fois de plus conquis le boss de leur rafraîchissante prose, annonciatrice de l’escompte en cours à la boutique fantastique : le Solde escapade d’hiver.

Et BOUM.
Une escapade.
En hiver.
C'est sexé.

Ça fait que guerrochez-vous sur les parquets fraîchement cirés du marchand de bonheur, où ordines, écrans, tévés, caméras, kodaks et leurs accessoires sont au prix du gros (yé smarte le gros) jusqu’au 28.

Pendant ce temps, je tâcherai de saisir la beauté de cette frénésie musicale qui, bien que fort ingénieuse, m'inspire davantage un clown sanguinaire qu'une planante ballade à dos de poney.

mardi 19 février 2008

Le popcorn en berne.


À terre.

Voilà précisément (et je l’affirme sans romance aucune) dans quel état je suis sortie des vues parmi les gensses en pleurs, chavirées et dépourvues de tout orgueil de paupière-puffée-devant-le-rack-à-chicklets.

Et le caquet bas avait la cote, je vous jure.

Sauf peut-être chez ces honnêtes cinéphiles à qui on ne la fait pas, ceux qui, fraîchement exposés aux samarcettes de Rambo-le-lisse-retraité et s’expulsant de salle au même moment, nous remarquèrent à peine, hypnotisés par la donneuse de gomme gratisse. Nous, groupuscule éploré, n’avions cure de l’aubaine à mâcher, car nous avions choisi de mettre notre dix sur Tout est parfait.

Eh bien mes chummés, ça a fessé dans le windshield.

Ce n’est pas simplement ébranlée, voire à côté de mes pompes, que j’ai dignement rabattu mon capuchon sur le toupet de ma face de carême après le film, mais COMPLÈTEMENT VULNÉRABLE.

Anéantie. Vraiment.
Je haletais comme si on venait de m’enlever ma chummée.
Mais non.
Mary, toujours à mes côtés, se recueillait près d’une poubelle.
Ou bien elle jetait sa napkine, mais elle avait l'oeil humecté, cette brave guerrière, je vous le certifie.

J’ai vécu un moment d’absence tel qu’un des ahuris de Rambo aurait aisément pu me dépouiller de ma bourse, mon coat pis ma chevelure sans que je n’opère résistance.

Cathé était ailleurs, pis ben seule à part ça.

Et je ne mets pas de moutarde, c’est juré.

C'est ben pour dire!
Malgré ma journée de grande qualité passée à apprivoiser le nom de l’entraîneur qui aura le bonheur de me requinquer le jaret (Éros. Il s’appelle ÉROS. Le fun nouare que je vais me claquer quand y va me dire son nom de famille), à déposer sans pudeur ma fortune dans le tiroir-caisse des carriéristes vendeuses du Plateau en rotant mon brunch à mille piasses et à siffler en tapant du pied, les scintillantes fondations de mon bonheur de girlie girl ont été pulvérisées DE MÊME, l’instant d’une projection.

On m’avait pourtant prévenue : Cathé, tu vas pleurer.

HÉ.

J’ai versé larme au départ précipité de Lady Di, bout de viarge.
Un chien au bout de sa corde m’émeut. Surtout lorsqu’il porte de petites bottes.
Alors l’argument des feelings, à d’autres.

Une œuvre sur le suicide chez les jeunes? Ça m’appelle.
J’étais prête à me souiller la joue.

C’est donc titillée par la grasse couverture médiatique du dit film, sa critique quasi parfaite et surtout curieuse de découvrir le verbe qu’on avait coincé dans la bouche d’adolescents si rarement crédibles, j’avais hâte. Ben hâte.

St-Crème.

En gros, Josh, un ti-gars de 16-17 ans, perd ses quatres meilleurs chummés dans un pacte de suicide et on nous lâche lousse dans sa tête. Dans sa chute.

Tout est parfait est un long métrage où l’on jase très peu.
On vit des affaires à’ place. C’est ce qui fait la force du film.

Car comme le suicide semble laisser pantois les proches des disparus, sans explication, soustraits à toute forme de raisonnement tangible et souvent même sans préavis, eh bien on nous fait le même coup.
Le coup du dommage collatéral.

Pas d’explication Watatatowine.
Pas de jeune fille en fleur qui elle, comprend toute la gamique.
Que du néan, mille questions sans réponse, et cette peine, cette tristesse immense qui nous hante la viscère jusqu’à la fin du film.

Je ne saurai jamais pourquoi ces jeunes fous se sont tués.
C’est même pas des vraies gensses, c’est dans les vues.
Mais cette détresse, leur détresse, je l’ai ressentie, pour la toute première fois.

Une de ces premières fois qui te marquent la froc de jean.

C’est ainsi que, lors d’une scène toute bête où Josh se promène en bécike, sans prononcer mot ni induire un sentiment précis, j’ai compris. J’ai compris, l’instant d’un traveling, cette envie irrémédiable de tirer la switch, LE momentum, l’espèce de minute où t’as juste plus la force d’affronter la prochaine. La minute laide.
C’est pas le portrait de la semaine, ni de la journée qui t'écoeure. C’est celui de cette damnée minute, trop acide pour être miré plus longtemps.

Ce film n’est pas beau.
Il est grand et d’une éloquence qui fait très, très mal.



Bon, qui dit mieux?

Éros Tadros?
Éros Giguère?
Éros Sarrandon? C’est sûr.

lundi 11 février 2008

Un bejou.


Un jeune homme qui jadis se livrait à un trafic de dessins de femmes nues en échange de cigarettes, ça me tenaille le bas résille.

Mais un jeune homme qui réalise un court métrage chorégraphique mettant en vedette des crabes frétillants en affirmant à qui veut bien l’entendre qu’il est très utile de faire des volutes de fumée pour vendre son scénario, c’est un HIT.

Vraiment, si vous ne vous êtes pas déjà rincé l’œil sur la chose, FAITES :



À murmurer à la dynamique travailleuse du beigne lors de votre prochain take out:

«Si on ne tournait pas, ce n’était pas à cause de notre carapace.
C’est parce qu’on était trop cons.»

vendredi 8 février 2008

Le portable le plus fin au monde.


Tels sont les dires des dynamiques et ô combien modestes marketeux greyés de bretelles bien claquantes de La petite pomme, encore babas d’avoir kické le walk-man Sony jaune dans la fourche.

Le plus fin au monde, qu’ils disent.

HÉ.

Y a-t-il plus casseux-de-party qu’un portable qui se trouve smarte?

Un portable, Suzie.

L’ingénieux sac blanc qui recouvrait l’essuie-glace de ce brave chauffeur de taxi qui m’appostropha de son klaxon racoleur (sans doute ébloui par ma croupe enchanteresse, ou alors simplement RUSTRE), à cela je dis : astucieux.

La petite bague de plastique dissimulée sous le bouchon de 2 litres de jus d’orange (ces agrumes de key west qui ne se prennent pas pour un seven up), vous savez, cette merveille d’ingénierie et de design, promesse de tite veine dans le front bien gorgée, d’éclaboussures sur votre ticheurte et complice de l’index meurtri désireux de se challenger dans un combat sans merci contre l’étonnante détermination de ladite petite bague à NE PAS s’enlever. Eh bien devant cette saudite garantie de fraîcheur qui nous préserve le breuvage de tout contact avec le bec d’un quêteux lâché lousse dans l’allée des nectars, je déclare : ben pensé.

Mais au Macbook Air et sa prétention de pacotille tout en courbettes, coup de poignard officiel au prestige de mon Macbook blanc, je dis : MENUTE.

On ne badine pas avec le look-and-feel de Cathé, point barre.

Car laisser une machine aussi discrète qu’une maxi-serviette me ravir le kick de posséder robuste portable de robeure glossy me laisse le After eight en travers de la gorge. Et avoir la luette en rogne, c’est pas joli joli, l’ami.

C’est donc parée d’une indiscutable rigueur journalistique que j’ai absorbé le propos du quadragénaire aware-marié-vêtu-de-noir-sobre-et-à-la-gestuelle-impecc-mettant-admirablement-en-valeur-l’argenterie-de-ses-charismatiques-favoris-et-sa-monture-de-titane-légère-et-pure-comme-Edgar-Fruitier (mélomane discret)-nu-dans-sa-cave, le délectable gentleman qui, du miel de sa voix, nous offre un «tour guidé» du portable des dieux, avec cette intonation qui évoque la camomille, les jeunes filles en fleur et l’ivresse des pogo-balls.

JE RÉSUME.

Le Macbook Air pèse 3 livres.
Fort bien.Ce jambon de Bayonne aussi.

Le portable-cutie est greyé d’un kiborde de format régulier (pyrotechnie, je vous prie).
Cet argument coup-de-poing happera certes en plein kisser ces pauvres fous contraints à taper sur un clavier de taille irrégulière, exotique ou imaginaire.

Oh.
Et il s’illumine in za dark, aussi. Vous savez, pour ces moments où vous travaillez dans une grotte. Terminées ces soirées passées à chercher le tréma à la brunante.

Mais ce n’est pas tout.
Le pavé tactille (trackpad) de l’ordi trendé permet le «pinch, swipe and rotate»; en termes moins hip, l’heureux détenteur du svelte engin pourra :

1. pincer le pavé pour zoomer comme si demain n’existait pas

2. le balayer du revers de la main pour s’éviter la douloureuse épreuve de changer de page avec les touches de son clavier de taille régulière

3. effectuer d’habiles passes de doigté pour faire pivoter ces photos croquées sur le vif lors de la très familiale partie de pêche aux «ti-pouéssons des chenaux» au rythme d’une opérette d’occasion, et ainsi stupéfaire mamie de la grâce de ses poulamons.

Mais ce que je préfère, mes agneaux, c’est l’argument minceur.

Y’est miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiince!
Mince, mince, mince.

Appropriez-vous le standing de cette percée de l’apparat, portez au bûcher ces ordis potelés et vilains qui nous obstruent le panorama et surtout, courez hurler à la minceur à flanc de montagne, et à bouche que veux-tu. Prenez simplement garde à la bourrasque, qui pourrait emporter de sa délicate brise l’engin freluquet et vous laisser penauds, vous et votre discours minceur.

J’ai ben beau en célébrer l’ingénieuse conception, mais j’aimerais, si vous permettez, qu’on en revienne.

MAINTENANT.

Et comme il y a nouvelle plus criante de pertinence, je vous laisse insérer et retirer votre ordi-confetti de cette grande enveloppe brune, symbole de votre indiscutable goût et de votre sens inouï du rangement.

Fougue remasterizée.


Mes hommages.

Le labeur et le béni-oui-oui qui m’affligent le cancan me gardent d’embrasser le panorama de votre écran à la hauteur de mes blogueurs désirs, et d’envisager une rencontre coquine au day-to-day sur le baldaquin de nos complicités internetesques est pour moi chose im-po-ssi-bule.

Et vous savez quoi?
Cette romance me manque.
Cette semaine, Cathé, tu feras mieux, je dis.

Peut-être devrai-je m’abandonner à des textes plus trapus qu’interminables et so-sophisiqués, mais bon; l’éloquence et l’envergure toute comprimée des chansonniers bas-sur-pattes et baquets qui, de leur main boudinée battent sans pudeur la mesure, me confortent dans ce douloureux compromis, succès, luxure et gloire des bons jacks de la rue St-Paul à l’appui.

Braves ménestrels ont découvert la marotte?

Pourquoi pas Cathé?

Je me lance.

lundi 4 février 2008

Ruée vers l'entertainment.


Fervents de frayeur en hautes herbes, de sourcils froncés/fournis/libertins et de justaucorps gonflés par le muscle en labeur, répandez-vous sur le sol et humidifiez chaises d’appoint et leurs accessoires, car une glorieuse et toute masculine édition de l’un des jeux d’action slache aventure les plus trendés de l’année se nichera en tablettes ce mardi 5 février 2008, sous l’heureux sobriquet de TUROK (prononcé avec le flegme de dame Cousineau, ça fait peur).

Hippy-hippy-yey!
De frissonner de plaisir galopins et mordus de l'entertainment à l’annonce de cette libératrice nouvelle, opprimés par le malheur des Lavigueur (dure dure, la vraie histoire), la pétillante performance de M. Dion (dont le propos aguicheur alimenté de «ces gens qui PRATIQUENT le secret» m’a titillé risette et compassion) sur le plateau de Guy A. et ce mois de février qui s’infiltre en nos shoeclacks comme la guigne sur le pauvre monde; pouvait-on espérer meilleur dessein, je vous le demande!

Je vous le demande.

Personne?

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Cette maladroite allégorie de communication fictive lectorat/Cathé est d’un pathé, vous ruine peut-être le cognac père-fils et fait nul doute pleurer mamie.
Mais je ne puis me résoudre à cesser ces mises en scène de pacotille.
Alors pardonnez-moi ou murmurez-moi comme on murmure sans détour à l’oreille des chevaux: Cathé, get a life.

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BAN!

Alors si, comme moi (et si vous êtes comme moi, c’est que vous avez tout un morceau de chance), vous n’aviez taucune saudite idée de kessé que Turok pouvait ben avoir l’air, ben kein :



Croqué sur le vif, l’heureux faciès de la virtuelle vedette en jette un max : mâchoire au carré, coiffure mohicane et surtout, cette immanquable-quoique-timide lueur d’intelligence, de profondeur et de pur «bon jack» en son oeil; vraiment, ce brave Turok, véritable teaser du dis-m’en-plus, met la table pour de nourrissantes envolées ludiques où le corps à corps, la loyauté entre hommes de main et le ZAZA ZOOO du quotidien en zone tropicale nous émoustillent le péché.

Et en tant que plaisancière de la console, je me suis renseignée.

C’est qu’il y a scénario, vous savez. Et toute qu’un.
Car de nos jours, on ne se contente plus de se battre sans vertu ni profonde blessure psychologique du passé; ça, JAMAIS. C’est pourquoi cette merveille de la technologie n’échappe pas à la tortueuse préface que je tenterai de vous résumer (moi qui ne suis que virgule et point virgule). Toutefois, si mon récit s’essouffle en plein climax de phrase, de grâce, appelez les paramédics, parce que l’histoire de Turok est compliquée en viande à chien.

C’EST PARTI.

Turok, c’est vous. Et votre prénom, c’est Joseph. Jusqu’ici, je capte.
Bon.
Ah oui, vous êtes Indien, ou Amérindien.
Un genre d’Apache qui a pas bu son ptit jus et qui feel pas doux.

Ancien membre du Wolf Pack (déjà, chu pardue), une escouade de gueux et de vilains qui chiquent probablement du métal pour foutre les chocottes, vous travaillez pour une équipe de commandos d’élite dans le cadre d’une mission de routine : capturer Roland Kane, un gars ben blood, épeurant pis toute.

Mais Roland, en smatte, s’est caché sur une planète perdue, ce qui te spice une prémisse de jeu en pas pour dire. Non mais tsé, se cacher sur une planète perdue, c’est… ben c’est rafraîchissant comme idée. Mais ça s’adonne aussi que Roland, c’est votre chummé; le gars qui vous a toute appris (voyez le drame sentimental apache qui s’amène).

Auqué.
Y’a d’autres infos crunchy sur Roland, mais comme les petits n’ont sans doute pas encore pris leur bain, je me hâte.

Fac là, votre vaisseau (vous êtes din z’airs. C’est hotsse en tabeurne) est en orbite quelque part dans le lousse de l’univers, quand PAKLOW, v’là ti pas les chums de gars de Roland qui débarquent pour vous foutre la pâtée et surtout, pour faire des bruits de combat avec leur bouche et laisser libre cours à la pyrotechnie avec effets.

Là, TROU NOUÈRE.

Vous vous réveillez, la tête dans le cul, dans un monde plein de DANGERS, de redoutables créatures préhistoriques et où des Wendy’s, n’a pas. Ça fait que vous allez passer votre temps à vous battre, à faire des yeux crasses et probablement à chercher votre mère.

Pis?
Ça vous tente-tu?

Entécas, si vous avez encore le goût de jouer après l’heure et quart de préambule que vous devrez ingurgiter pour vous mettre dans le mood et COMMENCER à jouer, ben je vous lève mon casse.

Toujours est-il que mon marchand de bonheur organise un petit 8@8 1/2 (lire 20h00 à 20h30), sous la forme d’un chat national en direct auquel seulement 1000 chanceux (lucky bunnies, dis-je) prendront part pour poser leurs questions aux créateurs du jeu (et peut-être décortiquer l’étonnante et interminable intro du jeu) et obtenir des INDICES de comment ce kessé qu’on peut capturer Roland, le pas fin de talleure.

En plusse, ze lancement se passe en direct de Vancouver, à Robson et à Granville. HAN!!!

Les fans pourront y jouer au jeu, apprendre des tricks, se faire autographier le ticheurte et rencontrer les gensses de Propaganda Games.

Mais pas vous.
Vous, vous êtes au Québec, rimembeure. Pas à Graineville.

Mais si ça vous sape le moral, vous pouvez vous inscrire au chat sur futureshop.ca
Han que je l’ai-ti pas goulûment pluggé deux fois, hum?

- Mardi 5 février
- 20h00 à 20h30
- Su'l forum de discussionne.

Allez, avec tout ça, je m’en vais rêver aux oures.
En attendant, vlà le trailleure: