lundi 4 février 2008

Ruée vers l'entertainment.


Fervents de frayeur en hautes herbes, de sourcils froncés/fournis/libertins et de justaucorps gonflés par le muscle en labeur, répandez-vous sur le sol et humidifiez chaises d’appoint et leurs accessoires, car une glorieuse et toute masculine édition de l’un des jeux d’action slache aventure les plus trendés de l’année se nichera en tablettes ce mardi 5 février 2008, sous l’heureux sobriquet de TUROK (prononcé avec le flegme de dame Cousineau, ça fait peur).

Hippy-hippy-yey!
De frissonner de plaisir galopins et mordus de l'entertainment à l’annonce de cette libératrice nouvelle, opprimés par le malheur des Lavigueur (dure dure, la vraie histoire), la pétillante performance de M. Dion (dont le propos aguicheur alimenté de «ces gens qui PRATIQUENT le secret» m’a titillé risette et compassion) sur le plateau de Guy A. et ce mois de février qui s’infiltre en nos shoeclacks comme la guigne sur le pauvre monde; pouvait-on espérer meilleur dessein, je vous le demande!

Je vous le demande.

Personne?

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Cette maladroite allégorie de communication fictive lectorat/Cathé est d’un pathé, vous ruine peut-être le cognac père-fils et fait nul doute pleurer mamie.
Mais je ne puis me résoudre à cesser ces mises en scène de pacotille.
Alors pardonnez-moi ou murmurez-moi comme on murmure sans détour à l’oreille des chevaux: Cathé, get a life.

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BAN!

Alors si, comme moi (et si vous êtes comme moi, c’est que vous avez tout un morceau de chance), vous n’aviez taucune saudite idée de kessé que Turok pouvait ben avoir l’air, ben kein :



Croqué sur le vif, l’heureux faciès de la virtuelle vedette en jette un max : mâchoire au carré, coiffure mohicane et surtout, cette immanquable-quoique-timide lueur d’intelligence, de profondeur et de pur «bon jack» en son oeil; vraiment, ce brave Turok, véritable teaser du dis-m’en-plus, met la table pour de nourrissantes envolées ludiques où le corps à corps, la loyauté entre hommes de main et le ZAZA ZOOO du quotidien en zone tropicale nous émoustillent le péché.

Et en tant que plaisancière de la console, je me suis renseignée.

C’est qu’il y a scénario, vous savez. Et toute qu’un.
Car de nos jours, on ne se contente plus de se battre sans vertu ni profonde blessure psychologique du passé; ça, JAMAIS. C’est pourquoi cette merveille de la technologie n’échappe pas à la tortueuse préface que je tenterai de vous résumer (moi qui ne suis que virgule et point virgule). Toutefois, si mon récit s’essouffle en plein climax de phrase, de grâce, appelez les paramédics, parce que l’histoire de Turok est compliquée en viande à chien.

C’EST PARTI.

Turok, c’est vous. Et votre prénom, c’est Joseph. Jusqu’ici, je capte.
Bon.
Ah oui, vous êtes Indien, ou Amérindien.
Un genre d’Apache qui a pas bu son ptit jus et qui feel pas doux.

Ancien membre du Wolf Pack (déjà, chu pardue), une escouade de gueux et de vilains qui chiquent probablement du métal pour foutre les chocottes, vous travaillez pour une équipe de commandos d’élite dans le cadre d’une mission de routine : capturer Roland Kane, un gars ben blood, épeurant pis toute.

Mais Roland, en smatte, s’est caché sur une planète perdue, ce qui te spice une prémisse de jeu en pas pour dire. Non mais tsé, se cacher sur une planète perdue, c’est… ben c’est rafraîchissant comme idée. Mais ça s’adonne aussi que Roland, c’est votre chummé; le gars qui vous a toute appris (voyez le drame sentimental apache qui s’amène).

Auqué.
Y’a d’autres infos crunchy sur Roland, mais comme les petits n’ont sans doute pas encore pris leur bain, je me hâte.

Fac là, votre vaisseau (vous êtes din z’airs. C’est hotsse en tabeurne) est en orbite quelque part dans le lousse de l’univers, quand PAKLOW, v’là ti pas les chums de gars de Roland qui débarquent pour vous foutre la pâtée et surtout, pour faire des bruits de combat avec leur bouche et laisser libre cours à la pyrotechnie avec effets.

Là, TROU NOUÈRE.

Vous vous réveillez, la tête dans le cul, dans un monde plein de DANGERS, de redoutables créatures préhistoriques et où des Wendy’s, n’a pas. Ça fait que vous allez passer votre temps à vous battre, à faire des yeux crasses et probablement à chercher votre mère.

Pis?
Ça vous tente-tu?

Entécas, si vous avez encore le goût de jouer après l’heure et quart de préambule que vous devrez ingurgiter pour vous mettre dans le mood et COMMENCER à jouer, ben je vous lève mon casse.

Toujours est-il que mon marchand de bonheur organise un petit 8@8 1/2 (lire 20h00 à 20h30), sous la forme d’un chat national en direct auquel seulement 1000 chanceux (lucky bunnies, dis-je) prendront part pour poser leurs questions aux créateurs du jeu (et peut-être décortiquer l’étonnante et interminable intro du jeu) et obtenir des INDICES de comment ce kessé qu’on peut capturer Roland, le pas fin de talleure.

En plusse, ze lancement se passe en direct de Vancouver, à Robson et à Granville. HAN!!!

Les fans pourront y jouer au jeu, apprendre des tricks, se faire autographier le ticheurte et rencontrer les gensses de Propaganda Games.

Mais pas vous.
Vous, vous êtes au Québec, rimembeure. Pas à Graineville.

Mais si ça vous sape le moral, vous pouvez vous inscrire au chat sur futureshop.ca
Han que je l’ai-ti pas goulûment pluggé deux fois, hum?

- Mardi 5 février
- 20h00 à 20h30
- Su'l forum de discussionne.

Allez, avec tout ça, je m’en vais rêver aux oures.
En attendant, vlà le trailleure:

4 commentaires:

Le Voyou du Bayou a dit...

Connais-tu Syd Barrett, le premier chanteur de Pink Floyd? J'ai l'impression que ton texte aurait pu être écrit par lui!

COCO CATHEY a dit...

han!!

Ce souare, j'ai la culture d'un restant de toast... je ne connais pas ce gentillhomme!

Est-ce une bonne chose?

Le Voyou du Bayou a dit...

Disons qu'il fait l'objet d'un culte pour certaines personnes et d'autres ne comprennent pas trop son style vraiment vraiment vraiment PARTICULIER. Il est devenu fou pour abus de drogue en 1968! Je dis pas que ça va être ton cas, mais ça te donne une idée du personnage...

Anonyme a dit...

Choune,
Ton bloye verse dans le pas-plate-du-tout et me chicote le sourire en coin du gars qui va au dépanneur pis qui voit une barre BOUNTY pis qui pense au film le Lagon Bleu pis qui s'dit que c'était ben épais comme film. Surtout dans LE boutte.

Tsé là, LE boutte? Han? Oué. Toé'si tu t'en rappelles.

Quipop le goude oueurke, choune. Je te le dirai sûrement assez.

James K. Seld'Eaume, chevalier honoraire de Brossard, ville du soleil levant