jeudi 10 juillet 2008

Prêtresse de la chaussée.


Elle est super.

Brave citoyenne, délicat chrysanthème parmi festivaliers et quêteux au sexe turgescent, on ne la lui fait pas.


Elle connaît la musique, et la bonne, hein.

Genre de fille qui fait la split et qui peine à garder le secret.

Faut que ça se sache.


Motricité optimale.

Aine altruiste et folâtre.

SPECTACULAR SPECTACULAR.

C’est une naturelle. Une HOOVER à respect.


C’est pourquoi lorsque le cristal de ses semelles compliquées résonne entre les lignes jaunes-orange dé-gueulasses tracées pour et par le peuple, elle n’a QUE FAIRE des plaisanciers et leurs véhicules qui empestent le Zincofax.


Elle traverse, NO MATTEURE que c’est le feu rouge.

Pas de pitié pour les croissants; la Paramount, elle, n’attendra pas.
Alors casse-toi.

F.Y.I, le feu, c’est pour les caravaniers, hein, les sans-papiers, le monde pardu dans le bois.

Ça te met en pétard?
ELLE RALENTIT.

Tu… tu klaxonnes?

Elle se raidit, interdite, et avant même que tu te saisisses la clotche, elle se sâpre le bottillon su ton bumpeure, le sein gorgé de haine, et crache au visage de tes portraits de famille en te toisant la jugulaire, HILARE.


La banquette pleine de pepé, tu lui cèdes le passage, penaud.

On ne froisse pas la citadine avertie.

On lui baise le passage.

2 commentaires:

hani a dit...

Sweet Casse! Revenez!

Anonyme a dit...

Tu me manques. Je relis tes vieux posts depuis trop longtemps déjà sans jamais rien dire. Je dis ce soir par désoeuvrement ou tristesse ou trop de temps libre, va savoir. Anyouais. Ça reste bon de te lire à chaque dernière fois comme à la première. Mais là, je suis saoulée un peu. Je souhaiterais que tu écrives, histoire que je me rassérène à l'eau de notre (oui, notre) déjantement. N'importe quoi. Un mot. Deux. Aucun. Une photo. Ouate ève heure. Je snifferai chacune de tes virgules et dégusterai tous tes jeux de mots, fouâreux ou pas. C'est presque pareil niveau merci on my part. J'aime. C'est tout.

Quelques mots pour une groupie en manque ? Hein ? Enwoye don' !