dimanche 6 juillet 2008

Les invasions de domicile.


C’est certes remâché, mais le folklore de la chose me fait valser la glotte comme hippie dans une vente de ponchos.

D’ailleurs, y’est pas dit que le très accessible, ti-corps rayé 24/7 et débonnaire conteur champêtre Fred Pellerin - candidement assis su le boutte de ses fesses authentiques dans’ berçante en peau de légende du village avec le grand sec à Eugène (cré Eugène), drète entsoure dla pancarte antique pis ben-plus-féérique-que-toute-vous-autres du dépanneur du village (y’a toute dans cte village-là), la seule place où le monde vra qui ont les valeurs à’ bonne place comme Robert «poignard» Brodeur le fils à Toussain Brodeur (ça c’tun gars du village à Fred, conteur télégénique) chiquent des Dill pickles en se chuchotant leu' souvenirs de farfadets pis de lurette - opinerait pas de son casse Babine (du village).


Certain.


Astheure, relis le titre (RELIS-LÉ jte dis), pis remets-toi de toute c’te fantaisie-là qui t’a fait oublier ta sombre vie de pacotille pis de superflu dé-gueu-lasse (sauf si ça’rapport au village. Dans ce cas-là, t’es juste le boutte de la marde).


C’EST PARTI.


La frayeur de l’éventualité. L’hypothèse du celtique.

Le péril du pain tranché-que-même-lui-y'est-pas-sécure.

LES INVASIONS DE DOMICILE
(lunettes su’l boutte du nez de Michel Dumont pis sa voix de mystère)


Le domicile.


Les invasions.


La préposition qui unit les deux affaires.
On a affaire à un hit.


Depuis quelques étés (pas depuis la nuit des temps. C’est pas le cégep Édouard-Monpetit, icitte) c’est avec ravissement que j'enfile girdle et apparats pour accueillir avec appétit, sur lit de N’IMPORTE QUOI, le Festipeur et son vocabbe-BQ facile à mâcher par les forces constabulaires et leur petite bouche.


Des mots pour le peuple.

C'EST LE PIED.
Le fait divers émancipé.

Moi (je mets mes médicaments à jour), on me parle d’invasions et surtout, de domicile et PAN ! je suis baba.

Mince!!
Pourquoi n’en suis-je pas la digne auteuse?!

L’heureux linguiste-chapelier qui s’est abandonné aux plaisirs de la nomenclature du crime s’est nul doute payé toute qu’une terrine le soir de l’expulsion dudit argot stérile.


Quelle finesse!

Le drame accessible. L’urgence asceptisée.

Fumette et branlette pour Claude Poirier.

Donneront donc toute qu'un kick à vos salades de pétates et de peurs home made just for the locals, l'heureuse ribambelle de mots suivants (tu notes bien, hein) :

  • Individu.
  • Homicide.
  • Périmètre.
  • Suspect.
  • Parties génitales.
  • Vi-hicule.
  • Conjoint de fait.
  • Heure actuelle.
  • FOURGONNETTE ROUGE.
  • Arme blanche.
  • Population estudiantine en fuite.
  • Invasions
  • De domicile

C'est la manne. De la petite bonté en bouche.

ENFIN, la lampée d’événements qui accâble le pauvre monde comme la guigne et qui met pain, beurre et moutarde sur la table de Jean Lajoie, seront relatés *
thank God * avec la rigueur constabulaire que nous, le monde ben BEN simple qui a pas demandé à vivre, on mérite en ostine.

C’est formidable.

Et n'ayez crainte.
Cet été, mémé mordra dans l'arnaque de la vigueur de ses gencives saines ET pétrifiées dès les toutes premières notes du jingle du journal du soir, au son duquel elle se planquera systématiquement derrière ses canices de maïs en crème par vol plané, tel que suggéré par la GRC et le chef Nicolas qui, à ce qui paraît, aime ben la méthode avec des napkins et du poivre (et les sourcils tracés au feutre).


Mais ce qui me plaît le plus avec les invasions de domicile,
c’est qu’il y a suspense.


Il y a possibilité de quelque chose de grand.

De sournoiseries human.

De mort d’homme et de tâtage de biens avec lesquels
ON NE BADINE PAS.


C'est pourquoi, loin de moi la funeste idée de rompre le charme de l'actu coup-de-poing estivale au Que-bec, mais comme dirait le gars au porte-crotte bien de chez nous :


Barre tes SAUDITES portes, pis c'est toute.
(pis on se retrouve village).

2 commentaires:

Mathieu a dit...

Moi aussi ça me fascine les invasions de domicile, mais plus pour l'utilisation douteuse du mot "invasion" car si on regarde la définition dans le Larousse, on y trouve:

1. Action d'envahir un pays avec des forces armées. (C'est assez rare que l'armée hongroise envahisse la maison cossue de Thérèse et Jean-Pierre Coulombe à Blainville)


2. Arrivée massive d'animaux ou insectes nuisibles.(J'entends Claude Poirier d'ici: "On recherche 1500 individus de couleur vert d'environ 3 centimètres. Ils ont quitté le domicile de Ste-Marthe-sur-le-lac à 3:12 AM en s'envolant à bord d'eux-mêmes. Ils pourraient donc être accusés de vol)

3. Irruption de personnes ou de choses qui arrivent quelque part en grand nombre.(Voilà la définition qui se rapproche le plus de l'invasion de domicile commune, mais là, c'mon grand nombre? D'habitude c'est juste deux ados avec un pipe wrench. Folie des grandeurs et du sensationalisme quand tu nous tiens)

4. Diffusion soudaine et massive d'objets, d'idées, de comportements, etc., jugés négatifs. (Comme ce domicile victime de l'invasion du mauvais goût au niveau de la décoration)

5. MÉDECINE Période d'une maladie infectieuse correspondant à l'apparition des premiers symptômes (Les matériaux de construction utilisés aujourd'hui sont immunisés à ce genre d'invasion, à moins, bien sûr, de vivre à l'intérieur d'un hamster.)

Comme si on avait besoin de l'étymologie pour trouver de l'absurdité dans notre monde.

CATHÉ a dit...

Des ados avec un PIPE WRENCH.

ÇA, c'est drôle en clisse!!!!

T'es funné mon gars.