mardi 29 avril 2008

Cachez ce «cutie» que nous ne saurions voir.


Un prestigieux casting de gensses à la plastique difficile a récemment provoqué scandale et rififi dans la ville où fut jadis tournée la très sexée et américaine série sué
gentlemen à la cuisse légère et cossue, la apparamment très escarpée ville de Pittsburgh (tel que lu dans l'enlevante description wikipédienne. Qu'est-ce vous voulez; Kurt Cobain peut pas être né partout, han).

Parenthèse justificative & impérative.
(j’ai beau relire c’te paragraphe du yâbe, c’est le Vietnam. Et je ne vous la ferai pas, il s’agit d’un post dont j’ai sournoisement reporté la publication et qui tire sur le passé-dû en salaman.)

ALARE.

Un casting de pas-jolis pour une vue d'épouvante a eu lieu à Pittsbeurgue.
C’est ça je voulais dire.

Et tut tut tut tut tut.
Nul eye-candé en bottillons nautiques ne fut convié aux dites auditions.

Ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooh non.

Cette fois, le besoin était pur; tout en finesse des Hollywoudes :

Trapus bancals, unijambistes scoliosés qui se meuvent EN GRUE et si possible, à la gencive généreuse et bien rose; il était pour eux, le pognon.

Vous savez, les moustaches molles en culottes courtes qui, malgré leur faciès aviaire, se sont vu (pour sûr) décerner l'infini privilège de tenir fermement la pancarte de classe (comme si demain n’existait pas) sur leur photos de groupe de 2e année, astucieuse tradition pour croquer sur pellicule l’insertion réussie des tarés en milieu scolaire.
Si si, vous savez.

Ceux qu’on rosse en chantant la Marseillaise.
Les pur-sang.
Les en-vrai-cuir.
Eille j’en ai tu des synonymes, ou si j’en n’ai pas.

Mais ce qui me donne le plus envie de me coiffer en tapant du pied, c’est que l’appel à tous spécifiait, en toute délicatesse et gloire, la chose suivante et anglophone :

«We’re looking for unusual body shapes, even physical abnormalities as long as there is normal mobility. Unusual facial features. We are also looking for a girl with an other-worldly look to her. Could be an albino or something along those lines. Regular-looking children should not attend this open call.»

Unusual facial features.

?

Un tape à cassette?
Une arcade sourcillière celtique?
Une commissure bluetooth?

Ça et une jeune gamine LAIDE.
Bien laide, hein, la gamine.
Et pas une attendrissante. Une puante à la mauvaise peau.

De quoi camper devant le Ronul Mcdonule pour être l'ÉLUE, han.

La petite bonté de la chose, c’est que ce matin-là, la carriériste (et feu) directrice de casting Donna Belajac, femme de fer au flair de biche, s’est nul doute coiffée d’un céleste béret, a enfilé telle une brise sa pantoufle de verre et bu son kick cola dans un chapeau melon en spécifiant, de son typewriter inondé de cette lumière divine qui n’inonde que les meilleurs :

«Some of these 'holler' people (lire gensses des collines) -- because they are insular and clannish, and they don't leave their area (on imagine parfaitement Donna qui passe une main dans sa chevelure stellaire avant de porter chapeau melon à sa lèvre parfaitement nacrée) -- there is literally inbreeding, and the people there often have a different kind of look. That's what we're trying to get.»

ET VOILÀ.
À cause DE TOÉ, DONNA, une couple de pas-beaux-des-collines font la moue su leu' balcon.
Les autres, eux, se bercent paisiblement sans questionner le caquet bas de leur parenté, heureux et surtout, très laids.

(soupir)
Ah pis auqué.
Y jouent du banjo en tirant des roches sur des canisses antiques, impatients de passer dans' tévé.

Hurray pour les Zitazunis.

vendredi 18 avril 2008

Culottes courtes et boustifaille.


Jésus que jsuis heureuse.
Outrageusement absente et garçonne, soit, mais chaude-désagréable de félicité.

Je scintille.

Comme cet octogénaire à la lèvre conviviale et charnue qui tenta en vain de me recruter, costard du dimanche à l’eau de cologne et dent unique astiquée à souhait, pour faire de la «goude business» avec ma tendre et jeune personne, vendre des voitures téléguidées et possiblement battre des carpettes en portant sa progéniture, je dirais que je fais la good life.

«It’s good business, it’s good life miss. I speak the truth, hëhëë! (hilarité portugaise).»
- vieillard libertin

ZONC.
Béate d’écrire, le kiborde lousse de toute assignation publicitaire, de recherche éperdue de ZE slogan-foudroyant-de-virtuosité-et-empreint-de-cette-lubrique-et-
entière-maîtrise-de-la-jarnigoine-populaire-sotte-et-bronzée, affranchie de la pas tuable quête de l’ULTIMATE (et astifi de) synonyme de «pesez-icitte-pour-découvrir-nos-crèmes-de-faces-de-feummes-qui-goûtent-le-Pepsi», je cesse toute promesse italienne.

Je pousserai la mine au gré du kick.

WORRY FREE.

Chemisier nautique-bohème, culottes courtes pur lin et pot de pickles en main, c'est désormais dans la Garçonnière qu'En Coulisses, regretté et sponsorisé blogue, continuera de s'extasier en de craquants-sous-la-dent billets, libre de vous entretenir de peteux et de bassesses.

Sankse Future Shop pareil, c'est à cause de toé que chu là, pis en bateau à part ça.

Mes agneaux, mille mercis de m’avoir suivie.
(pétrifiée, je tenais mon set de clé en forme de main de Freddé, juste au cas. Astheure, jsais que c’était vouzeautes.)

Baisemain complice,
Cathé.

mercredi 2 avril 2008

C’est terminé.


Ça y est, le plus grand cheval du monde a trépassé.

Une mauvaise chute. Une chute chevaline.
Du haut de ses grands’jambes de grand poney pense-bon.
C’est vrai de chez vrai, checkez.

Bon.

Pendant que vous digérez cette informace de haute voltige, je peux redéfoncer la poussiéreuse et clinquante porte de la blogosphère (le mot LE PLUS LAID après glande et troudpète) sans croiser votre regard réprobateur de mère-avec-mains-aux-hanches qui trouve que Dawson devrait rentrer chezeux au lieu de passer toute la série dans le litte de sa fille à faire des sparages de sourcils.

Ou que jsuis pingre de la clounerie hip et trendée, avec mon ti-casse en Dimitri pis mes cennes nouares cachées d'in sac de graines, allez savoir.

Sortez pas le fouette, tendres biches.
Je me remets au kiborde TUSUITE.