mercredi 7 novembre 2007

Le rêve de Céline.


Outre frenchkisser un bel homme comme si demain (ou rené) n’existait pas, Celine-sans-accent caresse un rêve.

Entre deux excursions en son walk-in, il semble en effet que Celine ait le Thanksgiving en-dessous du bras, tantôt lasse de sa collection de centres de table en peau de daim, tantôt évasive sur le POURQUOI de la twist féminine du cheveu de son héritier.

Chose certaine, la prolifique cantatrice mijote quelque chose de grand.

Quelque chose de grand ET de grec.

«C'est un secret, mais je n'ai pas peur d'en parler parce que même si ça ne se faisait pas, ça ne serait pas grave»

Kessé qui se passe ma nouare?

À cette spontanée question, Celine ouvre sans détour son coeur (sur les secrets, elle n’est pas radine, Celine) :

Elle se meurt de se faire ACTRESS.

MIEUX : elle souhaite (et quand Celine souhaite, ça va plus loin que souffler des bougies sur un cupcake festif) incarner nulle autre que Maria Callas au grand écran, puis pas pour un «film de télé» à part ça. Nenon. Pour les vues. Din grandes ligues.

«Je veux me rendre aux Oscars. Je me vois monter sur scène et je me mets à parler en grec, puis en français parce que c'est d'où je viens, puis en anglais. Ça peut paraître drôle, mais ça va arriver»

Oué Celine, ça fait drôle.

C’est chose drôle que les Academy Awards tu convoites d’abord, pour ensuite nous confier à la hâte ce nouveau hobby qu’est le jeu (le acting, dis-je). Certes oui, le rôle de Callas te sied à merveille. Callas, c’est (c’était) une chanteuse. Et on m’informe à l’instant que tu chantes aussi.

Ça fit au boutte. Bien joué, Celine.

Mais pourquoi pareille ambition du trophée (sans parler de cette lubie grecque tellement étrange)? Vegas te donne-t-elle des tites gorgées sûres qui t’insupportent au point de regretter ces folles années où tu te faisais revoler le diamant à 1 million devant la colonie artistique hollywoodienne? Ça peut s’arranger ça, tu sais. Un claquement de doigt suffit et Jack Nicholson se fera chaise-pliante-rack-à-bijoux, si tu veux.

Ou tu peux faire du crochet.
Cueillir des orties.
Faire du human tetris, tiens.

Mais cette fois, moi qui, la tête haute, te défendais contre vents, marées et giffles indignées, je n’ai d’autre choix que d’acquiescer aux dires de tes détracteurs : ce qui sort de ta bouche, des fois, ça sonne drôle.

M'enfin; pour les jeunes fous qui attendent la chose en buvant des bulles, voici, pour vos yeux réjouis, une perle de bon goût, staring Celine with Patrick Huneault dans ses bonnes années.

2 commentaires:

Mélissa Verreault a dit...

Musique irréprochable, embrassade irrésistible; comment se fait-il que cette scène ne se soit jamais retrouvée dans les montages TVAesques des meilleures scènes de baisade du MONDE?! Je suis sûre que ça ferait chaud au coeur de Dominic Arpin que d'être invité à animer une émission où serait présenté un tel palmarès!

COCO CATHEY a dit...

Je sais ben pas Sophey!