mardi 6 novembre 2007

Facebook is dans le trouble.


Saviez-vous, naïves brebis et biches dans le vent qui vous abandonnez quotidiennement à de furtives visites sur Facebook, que ledit réseau social, véritable ticket d’or vers l’étalage de l’intime, l’écorniflerie, voire même la gloire et les femmes, risque la mort (parenthèse interminable, vous êtes prévenus : risque la mort, dis-je, comme cette cauchemardesque et guerrière bestiole qui a surgi de sous mon canapé en plein Loft, menaçant de ses viles pattes d’abolir la règle selon laquelle les petites bibittes ne mangent pas les grosses, et que ma coloc a héroïquement guillotinée d’un agile coup de «Filles Cool», souillant à jamais l’irréprochable face de star à Marilou Wolfe)?

Ça y est, je vous ai écartés.

Je cause de Facebook.
Facebook est en péril.
Péril = pas bon pantoute.

L’heure est effectivement grave, car un funeste combat est désormais engagé entre monstre Google et freluquet Facebook, puisque le 1er novembre dernier, le célèbre moteur de recherche lançait OpenSocial, un ensemble d’APIs (Application Programming Interfaces) qui permettront à la populace de créer des applications sociales qui fonctionneront sur plusieurs réseaux sociaux.

De kessé (de s’écrier une Marilou fraîchement défigurée sur sa front page)?

Eh bien, à défaut de noyer Facebook comme une portée de kitties superflus en créant un nouveau réseau social, Google a décidé de passer par la tite porte d’en arrière pour sournoisement lui donner de l’eau dans’cave, en misant plutôt sur les applications qui en ont forgé la popularité.
De quoi ruiner une tenue de soirée, je vous l’assure.

L’opportuniste et très wise moteur de recherche s’est donc frayé un chemin, de sa main balladeuse, vers la chaude cuisse de bon nombre de réseaux sociaux, eux-mêmes pétrifiés par la fulgurante montée de Facebook. Ainsi, MySpace, LinkedIn, iLike, Friendster, Ning, Plaxo et une troalée que je m’abstiendrai de nommer, convoleront en justes noces avec OpenSocial, avec qui il développeront une série de standards pour créer une version unique desdites applications-bonbon, qui se loveront sur tous les sites, interfaces de blogues et réseaux sociaux compatibles.

Sauf sur Facebook.
Shite Lola!

Qu’adviendra-t-il de ces réjouissants groupes empreints de pertinence, tels I worship Kate Moss, I don’t care how comfortable Crocs are, you look like a dumbass ou encore I love Yorkshire Tea?

Mes agneaux, je l'ignore.

Ne balayez pas la question de votre naïve indifférence, car le glas sonne pour la glorieuse plateforme et vous offrirez peut-être votre dernier Coco Cognac virtuel, et partagerez nul doute ces photos insipides du garden partey dont tout le monde se fout éperdument tellement vous avez toujours la même astifi de face sur toutes les poses que vous uploadez SANS CESSE de votre polluant fanatisme pour les quelques semaines résiduelles de la maigre espérance de vie du site chouchou.

Votre bien-aimé Facebook est sur le point de pardre connaissance et ce, sous les rires grassouillets du GOOGLE-esque KILLEURE.

Cette mort imminente vous alarme-t-elle, où sauterez-vous sans vergogne la clôture vers les vertes contrées d’un réseau social décuplé (décuplé = + de friends = plus de street cred)?

Pour sa part, Cathey a peur à son statut.

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