Non, ces écrits ne sont pas un énième hommage au quasi oscarisé Rémy Girard (ne quittez pas, je vous en prie), mais bien une simple invitation à vous emparer d'une petite laine, quitter le logis* et célébrer l’audace des Simon Olivier Fecteau et Marc-André Lavoie, réalisateurs de Bluff, le film à tout petit petit budget, mais avec ben, BEN du potentiel.
Oui.
Rémy Girard n’était qu’une sournoise astuce pour attiser votre curiosité. Et ça fonctionne à merveille. Mais pourquoi pareil subterfuge, me demanderez-vous?
Eh bien parce que le charmant Bluff a, selon moi, été injustement mitraillé par nos délicieuses critiques en mal de pyrotechnie ou de Brando, allez savoir. C’est pourquoi je me fais porte-parole de ce pas-pire-pantoute long métrage réalisé avec les moyens du bord, pour vous demander, chères brebis égarées, d’ignorer ces journalistes hargneux qui n’ont vraisemblablement pas eu leur biscuit.
Bluff, moi, je l’ai vu. Quelle bravoure. Quel sang froid.
Calée dans mon siège du cinéma Beaubien, j’ai célébré l’audace et le plaisir évidents avec lesquels le scénario fut rédigé, ficelant six histoires distinctes liées par le mensonge, les purs moments de malaise et les courbettes d’une brochette de personnages loufoques qui ont tous quelque chose à cacher. Le film est rythmé, souvent cocasse et différent, pour une fois. Ok. Bluff n’atteint peut-être pas la perfection du sourire enjôleur de Bernard Derôme, j’en conviens. Mais qui, sauf Bernie, pourrait s’en féliciter, caltor? Croyez-moi, une petite entorse à votre collection de DVDs sera des plus salutaires (comme faire des fibres vos amies), n’ayez crainte.
Alors malgré le fait que j’ai volontairement OMIS de vous en résumer l’histoire (taquiner le lecteur, audacieuse technique de persuasion), je vous convie à dépenser un ptit dix aux vues pour vous délecter :
- Du chum infertile et taré (Emmanuel Bilodeau) obnubilé par Tom Hanks
- De la divine prononciation du mot «soulier» de Marc Messier (ma star du film)
- De l’hilarante pré-entrevue d’un paumé avec un miroir (Fecteau)
- Et de Pierre-François Legendre, dans son rôle habituel (on peut pas tout avoir)
Si le doute vous tenaille toujours, remomémorez-vous le célèbre adage bouddhiste:
«Un film avec Rémy Girard, c’est pas de la piquette.»
*Une fois le logis quitté, vous devrez vous rendre au cinéma; quoique célébrer Bluff dans votre driveway, c’est une autre approche.
mercredi 19 septembre 2007
Staring RÉMY GIRARD.
délicatement scuplté par
COCO CATHEY
à
19 h 01
Libellés : Mettez-vous chics. On s’en va aux vues.
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2 commentaires:
yo moi j'ai pas vu le film mais j'aime bin futur shop! J'aime aussi pas mal celle qui garoche les textes (avec 2 «r»... isshh... sais pu...). Anéwé, m'a aller voir le film... pis m,a danser comme britney en attendant mon popcorn!
Marc Messier est aussi ma star du film. C'est bon en tabarnak, à mon humble avis (mais, normalement mon humble avis a raison).
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