jeudi 6 septembre 2007

Je suis amoureuse.



Ça y est, la petite pomme a encore frappé.
Hier le richissime Steve Jobs nous présentait sa dernière bébelle, le très mystérieux et ô combien attendu iPod Touch.

HAN! IN ÉCRAN TACTILE!!!
Fou raide.

La toute nouvelle chose a immédiatement titillé ma curiosité de jeune urbaine professionnelle (qui, soit dit en passant, possède un iPod nano vieux de deux longs mois), et c’est avec une excitation que je qualifierais d’épeurante que je me suis garrochée sur le site d’Apple pour zieuter la nouvelle bébelle marquée du fruit défendu.

La bête est noire.
Racée. Hypnotique, même.
Et disponible en version 8 ou 16 gigs.
8 ou 16 gigs ??? Tapeu!

Moi qui tremblais à l’idée de, une fois de plus, tomber dans le panneau du «y m’en faut un TUSUITE», je suis restée perplexe devant mon écran. Qui c’est qui va vouloir de ça, bateau? Ma balayeuse a plus de mémoire!
C’est pendant ce bref éclair de déception que j’ai aperçu les nouveaux iPod nano, complètement relookés et divinement craquants. À la simple vue de ces beautés, mon coeur a fait trois tours et ma carte de crédit s’est mise à danser la polka dans mon sac.

«Hey la grande, t’en as un iPod!»
Mince.
Cet avertissement ne m’a même pas traversé l’esprit.

Et c’est là que j’ai compris.
Ce n’est pas le fait qu’on puisse se faire aller le Safari pour lire sur le départ précipité de Pavarotti après avoir visionné un de ses célèbres vidéoclips (?) et s’être tapé sa discographie complète (enfin… autant que 16 gigs le permettent, pff) sur un simple BALLADEUR qui fait de ces précieux iPod le boutte du boutte des musts.
Bien sûr, ces multiples fonctions sont affriolantes.
Mais ça va plus loin que ça.

On achète un iPod, pour être vu.

Point barre.

Comme ces gensses qui font la file pendant des heures devant les restos de la Mont-Royal, non pas pour déguster des omelettes de renommée internationale, mais pour s’abandonner au plaisir d’être aperçus dans une vitrine jazzée, plutôt que de se délecter des même bines aux prix du gros dans la noirceur de nos cuisines.

Oui, la frénésie Apple-esque me fascine.
Et un seul constat me vient à l’esprit: la pomme aura toujours le dessus sur les pouères.

Mais sont-tu assez beaux, pareil!!

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