mardi 8 janvier 2008

Où c’est que t’étais, jeune fille?


Je tatonne le sol de marbre du cuir patin de ma chaussure, toute mine basse, la main aux bouclettes (des bouclettes fictives).

Eh bien ma foi, JAMA je n’ai voulu jeter ce blogue aux orties.

Si tel drame s’abattait sur mes jupons, c’est autour d’un banquet princier et surtout solennel que j’en ferais l’annonce, le timbre voilé par la chantilly et les babas, avant de vous remettre ces saudites dragées garnies de tulle et de pierres du Rhin que l’on offre aux gens biens qui assistent aux événements de prestige.

C’est sûr.

Mais sachez que cette absence prolongée ne fut guère causée par un potage ricardesque nécessitant constance surveillance, une noce italienne ou parce que toujours coincée sous le gars chaud-désagréable qui s’est subrepticement PROPULSÉ sur moi, le 31 au soir, anéantissant de sa maladresse éthilique toute spontanéité de chute dans la dignité et me plaquant au sol, penaude, le genou en-dessous du bras et l’amour propre rompu.

Si tu me lis, gars chaud-désagréable, sache j’ai omis de te révéler LA CHOSE SUIVANTE, avant de me replacer la rotule avec le flegme et la charismatique moue de Sylvesteure.

(là il faut que tu cliques sur LA CHOSE SUIVANTE (c'est facile, c'est en couleur), quand t’auras fini de roter ton bloodé).

Mets ça dans ta pipe, qui que tu sois.
Tu es nul doute quelqu'un de bien.
Quelqu'un de grand.
Un gentleman.

ALORS.

Si je me suis soustraite au bleu de vos yeux, c’est bien malgré moi sous l’emprise d’un récit, d’une vidéo qui, en boucle, m’a nourrie de bien-être et gavée de ce savoir exquis qui fait CHIC.

Un bijou.
Un baume.
Un lipgloss, même.

Attention, je deviens feeling. Stop.
Cathé, cesse cette mascarade.

Je vous prie d’accepter mes plus sincères et maladroites excuses de pacotille qui effritent avec impudence toute la gentillesse que vous m’avez manifestée depuis mes premiers balbutiements sur le panache des Internets. Pas de farce.

J’ai été malade, j’ai vu le monsieur le docteur, je me remets.
Voilà tout.

Et cette étonnante rémission, véritable ascension vers la beauté revisitée, je la dois à cette consternante vidéo dont il était question quelques lignes plus haut, vidéo qui m’a appris que, même si tu mâches des pastilles au sapin, tu peux être ben beau pareil.

À la vôtre et merci pour tout!

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