dimanche 20 janvier 2008

La critique de Cathé.


Oh GOOD DAY belles hirondelles.

Et puis?
Mes ouailles se sont-elles abandonnées aux plaisirs du samedi soir?
Tendre figure skating entre concubins?
Regardage de game entre chums de gars?
Tendresse au foyer et épicurie (ne cherche pas dans le Robert de tes mains emportées, sweetie pie, car, tu sais, ce mot n’existe pas. c’est comme ça) exaltée?

Ou alors comme Cathé, c’est lové dans ce sofa de cuir trop design pour accueillir la volupté de ses charmes que tu as assisté, toutes pupilles dilatées, à la naissance du dernier show de Marc; tu sais, celui dont je t’avais prédit les merveilles, cette heure grivoise, promesse de risettes et d’esprit?

Eh bien ma foi, le poupon est rondelet, frétillant et promis à un brillant avenir.

Et n’aie crainte; loin de moi l’idée de te faire l’apologie de Marc et son émission à chaque semaine, lasse et longue critique du samedi soir radio-canadien pour laquelle tu es largement qualifié pour t’en passer un papier, loin de mon verbe. Mais en tant qu’enthousiaste et fidèle de Labrèche (fils), je me permets ce bref debriefing sur le tant attendu show du sabbat.

Tu as aimé, Cathé?
ABSOLUMENT.
Hein que c’est important que je t’en informe sur l’heure, HUM?

Bon.
Tu l’auras remarqué, j’aime Marc.
Autant que Pierre, mais son piedestal s’érige simplement en des lieux différents.
Pierre est au boudoir et Marc, près du baldaquin.

Marc m’habite, m’inspire et me repousse la limite.

****** Petit aparté-confidence ******

Cette phrase, j’aimerais que France me la chuchote lorsqu’en ses sièges design (qui ne rendront hommage à la volupté de mes charmes, mais bon, rendu là, je miserai sur mon meilleur profil, c’est tout) elle m’invitera, un jour, à prendre place pour me questionner de sa chevaline mâchoire.

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C’est pourquoi à chaque balbutiement médiatique je m’attable et décortique les prouesses de Marc, heureuse de le retrouver à la barre de ce dans quoi il excelle. Car saucez-le en animation de gala ou sur les planches d’une théâtrale performance, il assurera grave; mais je crois toutefois que Marc performe à la tévé. C’est son médium. Il connaît le kodak et lui fait la cour, maître de cette proximité qu’on tente en vain d'imiter aux quatre vents.

C’est pourquoi aux 3600 secondes d’extase j’applaudis.

Certes non, le show n’est pas parfait et bien sûr, l’heure ne fut pas que délice et volupté. Mais diable que la Fin du monde nous manquait!

Une heure bien tassée d’actu québécoise rédigée avec le génie de Marc Brunet et rythmée par la collaboration de Bruno Blanchet, plus égaré que jamais, Paul Houde, amuseur érudit et André Sauvé, humoriste qui ne m’a pas conquise.

Ce que j’ai détesté : LA FAMILLE.

Kessé ça, catalogue?
En fait, l’émission n’est pas tournée en studio, mais bien dans le salon d’une quelconque (une QUELCONQUE) famille au charisme absent (ou en lock out, allez savoir), qui pour l’occaze, se met sur son 31 et s’esclaffe au moindre borborygme de l'animateur.

L’idée m’apparaissait intéressante, mais HOULA, c’est une catastrophe.
C’est le malaise.

La famille fait office de public et NE SAIT QUE FAIRE, sans doute flabbeuregastée par l’oeil lubrique de Marc, entassée dans un Elran et surtout, dénuée d’intérêt. Je n’y vais pas avec le dos de la main morte. Beurke-beurke.
Mauvais flash.

Mais pour des moments télévisuels tels que la dé-li-rante immitation de Denise Bombardier, intellectuelle bien coiffée et sur laquelle une boîte-chevelure (LE pastiche parfait et l’une des choses les plus drôles que j’aie vues ever, pas de farce) fut déposée (comme en fait foi l’image-titre), vraiment, décrochez le téléphone et cancellez vos appointements du samedi soir.

3600 secondes d’extase, regardez.

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DIABLE!

Un fourbe personnage zone-trois-esque nous interdit désormais de visionner le eye candé d'extrait sur la youtube technologie, extrait que, pour vos yeux réjouis, je m'étais empressée de publier sur cette merveille de blogue.

Eh bien fourbe personnage, jamais de mon esprit vous ne saurez effacer le souvenir DE QUALITÉ en la perruque de carton de Madame Bombardier.

HA!

Cathey de Mornay, 23 janvier, en ses quartiers Fjordesques.

1 commentaire:

Monsieur l'adulte a dit...

J'ai aussi ressentie un profond malaise face à la famille qui se forcait tellement pour être agréable visuellement qu'elle en perdrait toute convenance naturelle.

Et j'ai été pour ma part, sans utiliser l'adjectif décu parce qu'il serait trop fort, contrarié par le manque de nouveauté du sus-dit show. Me semble que le 3 quart des trucs étaient récupérés de la fin du monde. Ben drôle, mais peu innovateur en soi. N'empêche, je vais quand meme l'écouter lorsque mon samedi me le permettra...