samedi 26 janvier 2008

Si Heath savait ça.


Enfin se prosternent en toute grâce, devant le lancôme de ma cerne et la paillette de mon cross-eye, quelques minutes de free time, le temps d’une cabotine risette avec TOÉ, où caresses intellectuelles et confidences exaltées gardent leurs bottes en rentrant.

On est-tu ben pareil, han?
Quelqu’un veut un bloodé? Un biscotti, peut-être?
Prenez donc une poignée de câpres, mordez dans ce clam et perdez le contrôle : IT’S SATEURDÉ!

Maintenant, reboutonnez cette chemise.
Tout de même.

What’s up, Cathé?
Eh bien l’heure est au mauvais goût, délicates cailles (que le smatte qui croisa une caille robuste se manifeste à l’instant ou se taise à jamais).

OH NO; c’est pas joli-joli, ce qui se passe, de ce temps-là.
Et si sur les blanches touches d’un suave instrument (placé ICI au coeur d’un concept des plus étudiés) vous ne vous abandonniez pas à la plus complexe des farniente (je vous le dis, là. Cliquez sur ce lien; en boucle je l’ai regardé en hurlant de bonheur), vous avez sans doute accueilli, telle une tite gorgée sûre en plein frenchkiss, la bien triste nouvelle en la tragique et précipitée révérence qu’a tirée M. Ledger, Heath de son prénom.

Heath Ledger n’est plus.

JÉSUS.
Mais d’en étaler ma trop commune désolation est intéret free.
Y’est parti, n’aura pu, y’était pas laitte, c'est toute qu'une perte.

Malgré tout, je me fais éditoriale et brandis le poing devant ces sinistres egos dont la conduite ne peut être qualifiée autrement que de SHOCKINGLY CAVALIER(je chéris décidément cette expression).

Où sont passés les gentlemen, je vous le demande!

Il semblerait que corsaires et pick-pockets aux mains balladeuses aient flairé la bonne affaire en orchestrant sournoisement de vils larcins (à ne pas confondre avec de vils marcassins, qui eux, n’orchestrent pas ou très peu) pour s’adonner à la piraterie de site, hobby de malfrat.

Ainsi, c’est lorsque que, accâblés par la brutale perte hollywoodienne, vous avez, entre deux gémissements, tapé de votre tremblante main les mots-clés «Heath» et «Ledger», nourris par la pressante envie de zieuter les images croquées sur le vif de son dernier respire (ou encore pour vous approprier le b-a ba du serrage de chemisier réussi SANS enlever le support, pour apprendre à murmurer à l’oreille d’un cowboy ou pour vous tenir up-to-date sur comment rester jeune, sexé et rafraîchissant), les voyous des Interwebs, EUX, avaient déjà repéré votre frêle esquif, codes malveillants au ceinturon.

C’est pourtant bien connu: bandits et cagoulards surfent sur le drame et l’actu-coup-de-poing sans se laver les mains. Le pathé, le human, le désarroi et les courbettes du fait divers, name it, garnissent les coffres de ces odieux pirates.

Ça fait que pourquoi ce kessé que vous vous faites prendre, câline de blues?

Réné Simard l’a chanté à s’en fendre la glotte :

Célébrité sexée + funeste sparage = clique prudemment man

Ou était-ce E=mc² ?
Qu’importe.

Tenez-vous le pour dit: champagnette ne rime plus avec Internet; de grâce, cessez de cliquer sur des liens louches aux émoticônes gras et sachez qu’il est également fort à propos de vous démaquiller avant de pleurer sur votre kiborde.

Et si, à tout hasard, à Heath vous désiriez rendre hommage, ben faites comme les 171 213 tarlais qui se sont joints au groupe Facebook «Heat Ledger R.I.P» et dites-y à quel point vous avez le caquet bas de toute c’t’affaire-là.

En plus d’être ben utile, vous ferez partie d’une gang qui s'épaule en crime.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Écoeurant ton blogue, count me in.

COCO CATHEY a dit...

Merci beaucoup, jeune homme.

Au plaisir!

Anonyme a dit...

HAHA... LE HAMSTER!!!!

J'm'excuse ma Ktey mais j'voulais faire un commentaire sur ton blogue mais tout le long de ma lecture je repensais au hamster... hahaha cé dément. J'vais retourner le regarder... j'pense mettre un lien sur mon facebook!!!

Stille too get her, de 31?

Monsieur l'adulte a dit...

La face de désarroie peut aisément se confondre avec l'expression d'un Victor Lévis Beaulieu surpris par un éjaculat orgasmique dans l'allée des pelottes de laine su Zellers.