Puis?
Les âmes privées du 5@7 du jeudi soir ont-elles opté pour une soirée de frénétiques déhanchements, tout cheveux lousses, sur les GRATISSES ritournelles de Radiohead?
Pour les quelques étourdis qui n’auraient ouï l’étonnante nouvelle, sachez que la très adulée formation britannique donne littéralement (et fort audacieusement) sa musique à qui veut bien l’entendre. OUI!
Depuis hier, l’envoûtant quintette a lancé son dernier album sur le web, proposant ainsi à la populace (vous, moi pis le pot'à beurre) de télécharger la version numérique de In Rainbows, septième opus du groupe et véritable candé pour le tympan, à un prix relevant de votre entière discrétion.
Vous n’avez pas une cenne? L’album est à vous.
Vous ne savez que faire de vos livres sterling?
Ils les accepteront avec joie.
Et inutile d’atteler votre jument pour aller quérir la chose sur les tablettes de monsieur le disquaire; In Rainbows n’est disponible que sur les Internets.
Étonnant, vous dites? Pas mal smatte, je dis.
Désormais affranchis de toute maison de disque (jadis avec Emi Records), Radiohead semble préférer cette déroutante marche à l’autobus du show-business. Déroutante, peut-être; mais le groupe prouve une fois de plus qu’il connaît le chemin.
Quel album!
Inspiré, hypersensible et doté de cette fascinante douleur qui écorche et dont seul Thom Yorke sait se parer, In Rainbows m’a conquise à la seconde. Non pas sans parfois évoquer les funestes grooves de The Eraser, le groupe se renouvelle avec flair et livre, une fois de plus, toute qu’une marchandise (les dix premiers titres d’une série de dix-huit).
Spatial. Névrotique. Brûlant. Fin de l’énumération dramatique.
Déprimant? C’est du Radiohead, viarge.
De la bombe.
Un baume hypnotique.
Et combien planant.
Téléchargez-le avec vigueur mais de grâce, gensses précipitées, faites-moi plaisir et soyez gentlemen : achetez-le donc, caltor.
Que vous investissiez une piasse ou un brun, vous en aurez pour votre argent.
jeudi 11 octobre 2007
Radiohead pour une piasse.
délicatement scuplté par
COCO CATHEY
à
19 h 43
Libellés : Ritournelles et découvertes.
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