vendredi 30 novembre 2007

Les doigts de pied en éventail.


Vous le savez.
Je le sais.
On le sait.

Le bonheur est à’ mode et c’est par milliers que les shows de complaisance à saveur human nous parasitent la case horaire, sous l’heureux prétexte que les menus plaisirs, la jouissance du quotidien et le petit rien délecté sont à la page, véritables antidotes au post-partum du quotidien.

En 2007, avoir la falle basse relève du domaine du parjure et mène les bons Jacks à se culpabiliser quand ils omettent de célébrer leur pierre ponce en ne l’étreignant pas tendrement pour les moments exquis qu’elle leur procure sans attendre quoi que ce soit en retour, viarge.

Parce que ne rien attendre et TOUTE DONNER, c’est ce qui est écrit sur le frigidaire de toute bonne ménagère.

Le culte de la culpabilité du «moment moyen», de ces instants nourris d’indifférence où ce n’est pas maracas en main que je paye mon cherré coke au dep, sous le regard effarouché d’une caissière épicurienne qui pense à sa recette de coq en pâte en allumant son 5e bâton d’encens, parée de ses boucles d’oreilles en pain d’épice (pardonnez-moi si je ne suis que virgule), ce culte, donc, SE DOIT de cesser.

Eh bien Marc dit le Labrèche, homme de ma vie, illustre célébrant du bassin libre et temple d’entertainment abandonné, pose bottillon à’ terre et nous prépare, martini en main, le prochain happening hebdo du samedi soir, et j’ai nommé 3600 secondes d’extase.

C’est Chantal Lacroix qui doit se retourner dans son baldaquin de se voir bypasser le bonheur par ce terme SI fort.

Ledit nouveau programme nous servira une funnée et décapante revue de l’actualité, davantage constinuée de sketches et de parodies que d’enquêtes, on s’en doute pas mal. À la sauce LFDM est à 7H, une équipe de quatre à cinq collaborateurs, qui ne sont d'ailleurs pas tous choisis (prenez-moé, PRENEZ-MOÉ!!), se feront panélistes aux côté du beau blond.

Et je ne peux me garder de vous partager la savoureuse description du concept que l’animateur prodige (l’homme qui se décrit comme imberbe, honnête et surtout, équipé) a poussée aux journalistes, même si vous l’avez sans doute 100 fois entendue:

«3600 secondes d’extase sera une fête foraine entre un jamboree de scouts et une comédie musicale burlesque, avec de grandes envolées métaphysiques et un côté orgiaque romain qui va améliorer le sort des Québécois en général».

Je peux-tu vous dire que J’AI HÂTE?
Sébastien aussi, a hâte.

19 janvier 2008, 19hres, Radio-Canne.

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